On s'attache à la longue...
en filins, en drisses, en écoutes ou haubans,
et même en garcette à manille autour d'un poignet.
Du cordage générique, on en a plein la tête,
traduisez en repères, en gestuelle habitude.
On s'attache à la vie,
en coupant un cordon?
On s'accroche bastingage,
pour éviter le plongeon?
Ma prose du vendredi,
a l'accroche bateau.
Je m'amarre, ils se marrent...
Je les entends d'ici
Dans la lucarne hublot,
l'horizon s'est bouché
"panem et circenses"
stade anal envouté.
Je m'attache à tout larguer,
des aussières, l'anxiété,
du rêve embastillé
aux normes réglementées...
Je m'attache à jetée ouest
profitant d'un espace libéré
par un ailleurs trop occupé
à postillonner ses conseils embièrés
à un écran total.
Au plaisir à crédit, j'en prends ma délivrance
Tout un mois à louvoyer, canoter, godiller
et
passer entre les mailles du filet.
pour m'attacher en résilience.
Les amarres, ça doit être bon de les larguer...Joli texte, à servir bien....chanvré ! :)
RépondreSupprimer"bien chanvré!" joli Anne!
RépondreSupprimer;-)
Une attache c'est toujours à la recherche d'une bite... d'amarrage.
RépondreSupprimerOn s'attache, on s'ammare, on se pare, y'en a marre !
Dis donc JJ, tu aimes toujours Léo Férré ? Bien aimé aussi cette chanson de Caussimon que je ne connaissais pas.
De passage sur ton blog (mais j'y reviendrai plus souvent, promis car c'est aussi une attache à toi, l'ami Jean-Jacques et aussi à Saint-Nazaire où sur mon bateau ivre, je ne m'amarre plus)J'ai découvert tant de choses qui font partie de mon univers conscient et inconscient.
Marc
Belle surprise Marc ta visite "endimanchée"
Supprimerun peu comme hier, enfin avant-hier... quand on se retrouvait pour s'inventer des nouveaux mondes...
Oui, j'aime toujours autant Léo Ferré et ptêt même plus qu'avant puisque aux multiples relectures je trouve à chaque fois des mots coup de poing à tomber par terre...
A bientôt Marc tu es ici chez toi mais ça, forcément tu le savais.
;-)