samedi 27 mars 2010

thérapie de début de nuit

On aurait dit qu'a la demande générale il fallait retourner la galette sur son autre face et tant pis si maintenant c'est plus pareil et qu'il n'y a plus à faire attention pour poser délicatement le bras saphir sur son vinyle approprié.
On ne va pas pour autant repeindre la séquence en nostalgie carabinée ou alors faudrait tant qu'à faire pour se la jouer complète- la galette- aller  chercher dans le grenier le phono qui se remonte et la poussière d'époque...

En menant tranquillement à la godille ma plate en bois entre les iles de la mer des blogues (toi même) j'ai trouvé en accostant  chez Helenablue une chorale à bretelles et  au coffre solide qui reprenait en choeur -comme il se doit- une chanson de Fugain. Vous savez, de celles (et il en a fait beaucoup) que l'on ne peut s'empêcher de fredonner voir même de s'époumoner tellement ça fait autant, même plus  de  bien qu'un bon  coup d'oxygène dans les narines quand on a des soucis pour respirer. Alors je me suis dit qu'après le chiffon rouge et ses frissons appropriés , on pouvait remettre ça sans problèmes, le public qu'il est bon  ce soir, allait répondre et tout zygomatiques dehors en reprendrait bien une tranche, pas vrai?


4 commentaires:

  1. Quelle belle prose pour une saine thérapie, Jean-Jacques ! On devrait tout faire comme si on allait mourir de suite. Je prolongerais bien l'enseignement au-delà de la nuit, mais on drait que je fais les choses "à perdre la raison"...

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  2. Bonjour!
    vous vous êtes abonné aux "Lettres de Moscou"
    et toute l'équipe vous en remercie.
    Beau morceau de M.Fugain.

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  3. hihi ! je vois qu'on hante les mêmes jolis endroits !
    Allez, à pleine voix, au refrain !

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  4. Bonsoir tous trois :-)
    Cette chanson là, elle me parle pour les paroles bien sur qui bousculent joyeusement les mauvais nuages et puis avec une chorale ou chantrale ou...que je fréquente quand ça me chante (ah!ah!ah!) on a eu l'occasion de l'interpréter - en autre-au hasard des rues et, quand on voit les pépites de bonheur que ça amène dans les yeux des gens, ben...c'est du grand baume au coeur
    alors trois-quatre
    tous ensemble, tous ensemble...

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