jeudi 4 février 2010

et pendant ce temps là...



 Au plat du jour: "Rien ne tue plus surement que de se contenter de survivre" -Raoul Vaneigem-

Et pendant ce temps là... un vieux bateleur de foire languedocien devant des caméras qu'il affectionne tellement nous joue la grande scène humide du "Ici les gens ils m'aiment savez-vous, et les parisien(g)s têtes de ... ils y comprennent rien(g). Ce tonitruant personnage est depuis longtemps familier des dérapages. Dame! c'est qu'il est un des rares "socialistes" (maoïste dans sa jeunesse)   à avoir reçu la bénédiction des ultras de l'Algérie française ou ce qu'il en reste, et il faut donc à chaque période électorale leur donner un gage de sa nauséabonde  fidélité-donnant, donnant n'est-ce pas...
Le Georges est un fort en gueule qui faisait en son temps trembler les étages de la mairie de ses éructations légendaires. Le Georges est certes aussi un bâtisseur qui à son arrivée au pouvoir local a sorti une ville de la léthargie où elle s'enfonçait, mais pour autant et même si il a réussi à rendre ses habitants à peu près aussi mégalos que lui... fallait-il tout accepter de ce personnage équivoque?  Ses décisions péremptoires, sa vulgarité majuscule, son égo graisseux, ses règlements de compte en cascade -avec ou contre moi- ses relations douteuses et tout ce que peut faire la folie du pouvoir...En tant qu'ancien montpelliérain qui ai eu hélas, l'occasion, pour des raisons professionnelles,  de rencontrer ce terrible bonhomme, je suis ravi que l'on ait osé enfin -il n'est jamais trop tard sans doutes- dire ça suffit au comportement insupportable  du mamouth . Peut-être qu'il s'en sortira quand même, le rusé a plus d'un tour dans son sac et de fervents et béats admirateurs, mais pour une fois, et même si ses opposants perdent aux courses, au final ils auront ont moins gagné la dignité, tout ce qui manque à "l'autre" avec sa larme à l'oeil...

Et pendant ce temps là, les trotskistes bon teint jouent au jeu du foulard, que faudrait-il en penser? Sans doutes que comme dans le cochon, tout est bon pour les élections...et la tête de gondole.

Et pendant ce temps là , je gastropode puisque c'est à la mode et en quelque sorte glorifions avec quelques semaines d'avance, le grand nettoyage de printemps.

Et pendant ce temps là, je regardais passer un train sur deux, puisque suivant l'habitude et son manque d'imagination  chronique, la grève qui cheminote gonflait l'usager basique dont j'étions, sans naturellement emmerder le moins du monde le pouvoir qui lui, comme tout le monde sait,  ne prend pas le train puisque  c'est seulement  bon pour les ploucs. On pourrait comme à chaque fois suggérer aux salariés transporteurs de véhiculer ces jours là  gratuitement le bon peuple mais  l'on connait d'avance la classique réponse syndicale: "ah oui mais c'est pas légal" Par contre, faire chier le smicard ça l'est...légal! 
étrange paradoxe n'est-il pas?

1 commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...