jeudi 17 septembre 2009

Paon, dents les dans


Dans le monde des affaires ordinaires, il y a un ptit stylo bic et colégrame pour récupérer au vol des idées qui vont et viennent,
comme l'essuie glace sur le pont d'un liner quand il s'engouffre la nuit venue sur la toile de l'universel.
-coton, lin et icebergs mélangés.

sang pour sang

Dans mon domaine récupéré en bouts de ficelle et carton mou , j'envisage des solutions au transit temporaire, de quoi se jeter à l'eau déviante.
Dans mon placard dérangé, je lie les pages d'un roman arthritique dont les doigts s'illusionnent à force de cogner sur la touche.
Dans mon convenu, j'attends le dérangement et le disque en boucle pour le numéro que je n'ai jamais demandé.
Dans ma logorrhée, il y a une ile, j'allais dire- forcément- avec ses ares mais sans la couronne de lauriers.
Dans mon mirage du Vivre, je frisotte le majuscule pour la déco water-plouf et la barcasse qui se dégage de la vase, un soir de ventre à terre.

Dans la chapelle imaginée, il ya un choeur pour les hommes à marée basse, le barde est tout vert et...
mince,
la note est drôlement salée.

Dans mes chaussettes tricotées demain, j'attends tranquillement l'arrière saison avec ma liste de courses au bout du quai.
-dira-t-on-

Dans l'intention du pire , j'ai finalement en retenue l'essentiel de mon ombre qui s'allonge de plus en plus au fur et à mesure et... dans sa proche banlieue-aussi-
Dans les accords en sourient et le corps du délie , la musique semble essentielle pour l'oxygène et pas dérangée pour autant.
Dans la phrase à reprendre, il ya des mots en trot qui croupissent à cheval
-entre l'avoir et l'être.-

Dans le roman qui se touche, j'attends la conclusion et sa toilette intestinale,
mais...
l'infirmière est bien blanche serait-elle un jour malade?
Dans la descendance je me remonte au poignet
dans le flot artistique je gare mon tanker et total:
-c 'est l'essence de l'art-

Dans la chine, ni vu ni connu, je vide mon grenier.
Dans la misère c'est un peu court la poésie
-et pourtant-
Dans le vestibule, je pose mes marques et je perds mes poils

Merde!

-qui c'est qui fait le ménage ici?-

Dans la ligne de coque, j'attends la flottaison et les vers à la vase s'enlisent comme au feuilleton.

je fais la roue qui tourne ,
je fais la moue à mon chat ,
je fais la brasse roucoulée,
je fais la tension qui compte
et
dans
la grande illusion
commune
j'enfile mon costume
du
prête à porter!

et tu veux que je te dise?

on n'est pas sérieux
quand on n'a plus toutes ses dents.

2 commentaires:

  1. Tant mieux ! faut bien se dérider les maux, après tout, merde ! :)

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  2. dérida!
    des ridées
    et hop! à l'heure du fest-noz
    on pile menu
    sur la terre battue
    et vogue la galère
    ;-)

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