lundi 17 août 2009

des mots des...




-14-
"Le soleil s'arrache la peau
Gloire à la musique qui aborde le silence avec respect
Et je te chante ce soir parce que tu es un ange.
De chaque côté les arbres se courbent pour te saluer
La route est si longue,
il te faut de la reconnaissance.
J'ai laissé des marques derrière ma tête,
mes cheveux se sont noyés dans les ronciers, tellement j'ai couru.
Dans mon ventre les chevaux hennissent, ils se sentent si fort.
Les fraises sauvages lavent les bouches le matin
quand les cerveaux se sont reposés près du lavoir,
et l'on entend battre la bonne chanson.
Nous glissons sur l'eau."


-18-
".../...Ni pères
Ni maris,
un tout petit homme en rebord de vie
qui espère des îles multicolores quand le navire quitte le quai.
Je parcourrai ces milliers de kilomètres
une chemise blanche, propre, pour affronter le vent
un corps lavé à grandes eaux équatoriales;
c'est au centre de la terre que je trouve la passion.
Et ce point-là n'existe pas.
L'endroit où les voiliers disparaissent,
ils n'ont jamais pu dire ce qu'ils ont aperçu au fond de la mer.../..."

-19- "Demain les nuits seront colorées.
Je te retrouverai.
Je le dis à cet instant

Parce qu'à cet instant, j'ai entrevu la vie comme une étoile filante qui bouleverse le ciel."

extraits de: "souffrir" -le jardin des tempêtes- yvon le men-flammarion-

2 commentaires:

  1. ça c'est beau ! le dernier paragraphe surtout a frappé juste...

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  2. j'aime bien aussi 'l'étoile filante qui bouleverse le ciel" c'est de saison n'est ce pa!
    quand aux nuits, je vais bientôt les retrouver...

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