vendredi 15 mai 2009

"seuls les morts ne meurent jamais" -sic-


Voyons, reprenons. En ce temps là, à deux heures près d'un nouveau jour, alors que notre héros entamait une digestion par la face ouest d'un porc laqué mais pas encore claqué pour autant sous je ne sais quel prétexte fiévreux, il se dit que pour élever les ébats et évacuer un grain de riz qui aurait pu, s'il n'avait pris garde gripper la machine, il fallait dorénavant et sans tarder entamer un dessert plus léger! Quoique? Et reprenant un bloc du style 21x29,7 avec silencieux incorporé, il tourna lentement les pages qui intimidées se tenaient à carreaux afin de retrouver quelques écritures fébriles commises entre l'estuaire et son port d'attache, un peu plus haut sur la carte, alors que le train régional dont je tairais le nom par susceptibilité communautariste, avalait avec gourmandise les 60 et quelques kilomètres reliant les deux axes de sa métropole. Pour situer à peu près les conditions de l'histoire, il semblerait toutes proportions gardées, que l'intrigue se situa comme elle le pouvait , alors même que la machine bien huilée carburait en train fantôme au milieu d'un assemblage de tuyauteries fumeuses appelé raffinerie pour la circonstance et qui faisait écran TOTAL dans un paysage de science fiction qui risquait à tout moment de vous péter à la tronche. Enfin, comme disait un anthropologue à la pompe: "On a rien sans rien, et faîtes moi le plein s'il vous plait". Un peu avant savenay soit à une trentaine de kilomètres de saint-nazaire, pour garder la mesure, notre client qui pour faire honneur à son passé militant s'était assis dans le sens de la marche, se mis à coucher -il y a un début à tout- sur le papier quadrillé, de l'encre noire qui s'étala sans vergogne un peu comme dans une autre histoire passée et à venir, un baril de brut sur les rochers de la côte d'amour. Seulement, évitons de nous disperser, se dit le bipède économe et pour la peine reprenons donc notre lecture là ou nous en étions: "Seuls les morts ne meurent jamais". Vous avouerez, et même sans torture, qu'à 7h11, un mardi 12 , il faut oser proférer ce genre d'insinuation et plus encore la véhiculer, même bien calé sur la vie du rail. Mais continuons: "Si nous étions des êtres logiques, nous passerions notre temps à souffrir, mais comme nous sommes des êtres psychologiques, nous attribuons à chaque événement une signification privée qui a été imprégnée en nous par notre milieu, au cours de notre développement et de notre histoire." Je suis bien conscient (si! si!) qu'à l'instant même, plus de la moitié du quart des lecteurs potentiels de ce blogoutron a déjà quitté le wagon vers d'autres gares plus accueillantes et moins pesantes sur l'estomac et pourtant croyez le bien "Quand le réel est terrifiant, la réverie donne un espoir fou qui permet de le supporter"; Bon ça suffit comme ça maintenant, et d'ailleurs, il faut bien me l'avouer, je ne serais jamais critique littéraire ou autre et je m'en excuse d'avance auprès de monsieur boris cyrulnik à qui j'ai emprunté ces quelques italiques mais il l'a bien cherché aussi, oser appeller son bouquin "un merveilleux malheur" (éditions odile jacob) franchement, si c'est pas de la provocation...

4 commentaires:

  1. c'est pour ça qu'on dit :
    "Pagay, paniqué!!!"
    Pagayer veut-il dire ne pas être gay? et puis la mort mon amor c'est dans la tête, car Gaysus revient pour nous empêcher de pécher.

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  2. Vous devriez faire des phrases plus courtes et des paragraphes.

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  3. merci graton pour le conseil, d'ailleurs on me l'a déjà dit...mais heu! c'est pas gagné! enfin j'y penserai quand même la prochaine fois (de raccourcir les phrases) pour les paragraphes, c'est une autre histoire de mise en page avec les outils du blog, mais je crois avoir trouvé...Mince! Elle était pas un peu longue ma phrase là?

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