la nuit, les chats sont des complices. On se croise au large de la rue et quelques fois d'un peu plus près. On finit par se connaître à force de nos virées nocturnes, le gros blanc, le ptit tigré et moi, comment vous me voyez? On se regarde, o juste un coup d'oeil en passant chacun retournant ensuite à ses sombres occupations, mais en tout cas on ne se voit jamais en chien de faïence -avouez que ce serait un comble- Non, chacun fait sa vie en coloriant les étoiles et tolère l'autre et c'est déjà pas si mal . On ne croirait pas, aux heures calmes, mais y'a du passage sous mes fenêtres, discret sans doutes mais quand même, bien présent. Le hérisson, le crapaud, un chien perdu sans collier -sic- un piéton attardé , un deux roues jeune sur lui... et lorsque les premières flammes du jour se présentent à l'ouest, quelques volatiles perchés dans un mimosa géant entonnent la symphonie du nouveau monde, avec plus ou moins de brio. mais à cette heure là, les jeux sont quasiment faits me dis-je, les ombres se lèvent et les chats vont se coucher, on ne se serre pas la pince monseigneur mais le coeur y est. A la prochaine mon grand moustachu.
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