mercredi 20 août 2008

pour fer ça il faut être marteau -chronique aveyronnaise-





































Et bien(g) , chers auditeurs,lecteurs, fidèles des premiers ou derniers jours et autres passagers clandestins échoués sur nos rives atlantiques par le hasard étrange de moteurs de recherche qui vous font souvent débarquer là où vous ne vous attendiez pas... En ce mercredi de retrouvailles, j'espère que vous allez plutôt comme il faut et je vous souhaite en même temps qu'une belle et confortable journée de passer quelques moments agréables ici même sur ce blogounet iodé et lavé grand teint. Avez-vous remarqué? j'ai rajouté un brin d'accent sudiste, comme souvenir de cette quinzaine passée entre ariège, hérault et aveyron dans le beau et grand pays occitan. Il y a une dizaine d'années lorsque les enfants se sont retrouvés à l'école nazairienne, leurs collègues de classe les appellaient "marseillais" parce qu'ils avaient ramené dans leurs bagages culturels la couleur dorée d'un village héraultais. Bon! c'est sur, il y a autant de différence entre le languedocien et l'usager de la canebière , qu'entre le nazairien et le paimpolais sur sa falaise- mais, que voulez-vous, c'est comme ça, passé une certaine frontière au flou plus qu'artistique, on est- oïl ou oc -c'est selon et comme d'aucun aime bien les raccourcis faciles on a vite fait de vous habiller pour l'hiver marseillais ou parisien suivant que tu causes pointu ou pas. La petite touche qui sent bon la diffférence, hélas! elle se perd vite, aussi quel bonheur de se replonger pour quelques jours dans les senteurs de la garrigue ou d'aller baguenoder du côté des grands causses. Et figurez-vous que pas très loin de saint- affrique dans le sud aveyron, à deux pas du village des costes -gozon , en pleine nature, au détour d'un virage, quelle surprise, nous avons retrouvé tintin qui comme nous passait quelques vacances chez ses "cousins" du midi, sauf que les siens de cousins, ils sont du genre imposants, monumentaux même et issus de l'imagination particulièrement fertile d'un drôle de paroissien qui s'appelle -andré debru-sculpteur forgeron de son état tout comme l'était son père mais aussi son grand-père et même dites, son arrière grand-père. D'ailleurs comme il l'annonce si bien lui même "c'est en forgeant qu'on devient forge con..." Le sieur debru n'est pas du genre sérieux, et d'ailleurs il suffit de le rencontrer pour s'en rendre compte il a l'oeil coquin et le propos décalé qui frise au moins le quatorzième degré, mais attention en ce qui concerne son travail artistique il n'a rien d'un rigolo , bien au contraire, ces personnages et animaux sont saisissants de réalisme et de poésie, d'ailleurs en se promenant dans le pays on a l'occasion de découvrir ici ou là, sur une place de village -par exemple-heu!... une brebis. Seulement-entre nous- andré debru, il aimerait bien que les édiles aveyronnais fassent un peu plus preuve d'imagination et lui commandent d'autres animaux de son riche bestiaire, parce -que question brebis il frise l'overdose "l'andré" Ah! c'est sur, des histoires il en raconte le forgeron espiègle, tiens comme celle de ce maire de village qui lui a demandé un jour d'enlever la pipe de la bouche du berger qui tronait sur la place parce qu'elle n'était pas politiquement correct "je pensais qu'il allait me demander d'enlever aussi la moustache qui ressemblait trop à celle de josé" dit-il en rigolant...

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