On dit souvent que les bretons sont accrochés à leur bout de rocher battu par les flots, et qu'ils ne le quitteraient pour rien au monde; Seulement, paradoxe? des bretons y'en a partout, tiens on a même vu le -gwenn ha du- prendre l'air à pékin lors d'une course de vélos aux jeux olympiques (dame! pour sur, il n'est pas toujours au bon endroit....voix off ) et s'il fallait faire la liste de toutes les amicales "brezhoneg" qui fleurissent sur la planète et bien l'encyclopédie universalis serait tout juste suffisante pour les répertorier. Ceux qui n'ont pas, à la manière des ceaucescou et autres roitelets , voulu ranger l'histoire sous leur botte éculée, savent que depuis le dix neuvième siècle on a souvent appelé saint nazaire "la petite californie bretonne" et je me souviens plus récemment d'un copain des usa découvrant les boulevards nazairiens et déclarant "c'est l'amérique"- Il est vrai que notre ville entretient une curieuse relation (schizophrène?) avec l'outre atlantique, ce sont les bombardiers us qui (comme à leur habitude) l'ont réduite en cendre et en même temps après la guerre les dollars ont coulé à flot sur l'économie locale; nous sommes ainsi liés comment dit-on déjà? "pour le meilleur et pour le pire" Au fait, si je vous raconte ça c'est que j'ai reçu hier des photos de san francisco, où une nazairienne, valérie, passe ses vacances , sur la côte ouest et elle a voulu faire un ptit clin d'oeil à la californie bretonne. et moi j'en profite pour saluer joe et jerry- et voilà la boucle est bouclée! allez roulez!
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