samedi 8 mars 2008

mesdames, mesdemoiselles et le féminin singulier





























Mais bon sang de bonsoir, qu'est- ce qu'il m'arrive présentement? j'ai toujours été mal à l'aise avec les commémorations, les remises de médailles, les onctuosités laborieuses et feutrées des salons convenus, les poignées de main moites et hypocrites où l'on regarde surtout ailleurs si j'y suis et la ptite tape du notable sur la tête de l'enfant puisqu'il faut bien malgré tout-ça fait partie du job hélas! - toucher le peuple de temps en temps, et si jamais- c'est inespéré- il ya un handicapé en fauteuil dans la salle, vite courons dessus pour être le premier et avec moi les caméras, bingo! Et puis, oyez! avec toutes les occasions inscrites au calendrier, des anciennes aux plus récentes, et les remises au goût du jour par l'imagination débridée d' "épiciers" en quête de plus value, vive les saisons des mères à pétain, les secrétaires aux patrons, les grand-mères aux fleuristes, les amoureux aux restaurants...et dans la plus stricte intimité de la toile cirée n'est ce pas, la première dent sous l'oreiller de mon carnet de blog-bord... Et puis, ce matin pantouflard et les yeux qui vont avec, dans la position du yogi avachi sur canapé, j'allume au hasard la boite à images et je me scotche sur un reportage sur israél, la palestine et toute la panoplie bref le genre de sujet à se donner des aigreurs de bon matin, et là , figurez vous, incroyable, ça passe tout seul. Et pourtant on ne peut pas dire que cela transpire la folle gaieté ct'affaire là; Ici une petite ville proche de la frontière et qui chaque jour se prend un peu du ciel sur la tête, en se demandant à qui le tour demain; les facteurs ont même la délicatesse de signer leur courrier explosif de jaune, de vert ou de noir suivant le label d'origine. Et là, des momes de gaza city ramassant dans la poussière un peu de sucre s'échappant de sacs éventrés, sous l'oeil froid d'une sur-armée d'occupation qui tire quand ça lui chante; et plus loin des morts sous des balles perdues-mais pas pour tout le monde-qui se font kidnapper par des milices vociférantes afin de les transformer en héros à kalachnikov reproduits à l'envie sur les murs d'une ville en instance de ruine. Et aussi ces colons d'hebron aveuglés par leur haine qui n'ont plus rien d'humain qu'une enveloppe de chair, de poils hirsutes et de rage baveuse. et puis ...par dessus toute cette merde, au milieu de cratères lunaires, de larmes, de sang et de vide absolu il y a le rire d'un homme juif qui croit à la paix maintenant et qui organise dans des conditions impossibles, des visites dans les colonies, afin d'écouter et comprendre l'autre, qui n'est pas un ennemi mais un frère . il y a aussi ce chrétien arabe de taybeh qui est fier d'avoir créé la première brasserie palestinienne et la bière "la meilleure du moyen-orient" qui résiste gentiment surement et fraichement à tous les intégrismes, et puis encore, le magnifique sourire et toujours le courage de ces jeunes filles arabes, sans le voile de la honte et de l'oppression ... aujourd'hui c'est le 8 mars, saperlipopette encore un anniversaire, la journée de la femme, et moi qui en général fuit à grandes enjambées les journées souvenir, et bien celle là, parce qu'elle ne renvoit pas "aux marchands du temple" mais plutôt au respect de la vie, -ben oui qu'est ce que vous voulez, jusqu'à preuve du contraire, c'est quand même les mecs qui font les guerres et même si parfois il y a des nanas aussi connes que nous- forcément ça arrive! les femmes sont en général plutôt là pour essayer de nous expliquer que ça ne sert à rien de se foutre sur la tronche... alors, avec ma moitié perso d'orange celle qui vous comprend, en ce samedi après-midi d'ici , chapeau bas mesdames, mesdemoiselles et vive votre féminin singulier.
"Parce que les hommes veulent le pouvoir, parce que l'histoire se répète. Parce que là bas l'espoir a pris perpèt' Condamnés à survivre entre la vie et la mort. On n'compte plus sur personne comme on n'compte plus les corps. On manque de tout, on enlève tout à ceux qui n'ont rien. Beaucoup meurent sur le coup, les autres meurent de faim oubliés d'un monde, où le Darfour n'est qu'une ombre où l'Afrique a trouvé sa tombe Plongés dans l'horreur des massacres Et aux 20H, seulement quelques secondes qu'on leur consacre on préfère voir les JO que de voir le sang gisé Les médias se foutent de tout un peuple exterminé Un chef d'état ? Nan, un chef de coup d'état Et pour le Tchad c'est le même combat Ils ont envoyé l'armée soudanaise pour que la région du Darfout meurt sous les braises Des villages pillés, saccagés par les Janjawids Des hommes tués, parfois brûlés vifs Femmes torturées, enfants violés L'ONU n'les condamne pas pour crimes contre l'humanité Au carrefour de la douleur se trouve le Darfour Un peuple meurt crie au s'cours mais le monde reste sourd Le compte à rebours est lancé Des centaines de morts par jour...Parce que les hommes veulent le pouvoir, parce que l'histoire se répète Parce que là bas l'espoir a pris perpèt' Bourreaux et victimes ont pourtant le même dieu Aux yeux du monde leurs cris et les crimes restent silencieux Et chaque mois qui passe, c'est 10 000 morts de plus Soutenu par la Chine, ravitaillé par les russes Les gouvernements font du commerce avec ces assassins Des néos collabos et tout une région s'éteint Opposés à l'embargo pour du pétrole et des armes Ils envoient leurs diables à cheval et personne ne sonne l'alarme Non assistance à tout un peuple en danger 4 années de massacres, 2 millions de réfugiés Et des camps plantés au milieu de nulle part On parle, on en reparle mais il est p'têt trop tard C'est l'état d'urgence, ils boycottent les aides humanitaires Ils les laissent se faire tuer dans cette jungle sanguinaire Au carrefour de la douleur se trouve le Darfour Un peuple meurt crie au s'cours mais le monde reste sourd Le compte à rebours est lancé des centaines de morts par jour...J'voudrais être fière de mon pays, qu'il brise le silence Pour ne pas être complice d'un autre génocide Que tous ces pays riches qui nagent dans l'indifférence se liguent contre un gouvernement coupable d'homicides Le Rwanda n'a donc pas servi d'exemple Ou est ce devoir d'humanité dont l'occident se croit exempt Des exodes forcés et l'assassinat d'un peuple Des crimes organisés, l'atrocité de tous ces meurtres Du sang sur un fleuve qui suit son cours et du sang sur les mains de tous ceux qui restent sourds Ils ferment les yeux donc les miens sont remplis d'larmes J'accuse le silence du monde et je les condamne Pourquoi est ce toujours ce continent qui saigne ? Pourquoi divisent ils encore lorsqu'ils règnent ? Pourquoi toujours ce même requiem ? Mais pourquoi ? Dis moi pourquoi ? Parce que les hommes veulent le pouvoir, parce que l'histoire se répète Parce que là bas l'espoir a pris perpèt' Au carrefour de la douleur se trouve le Darfour Un peuple meurt crie au s'cours mais le monde reste sourd Le compte à rebours est lancé Des centaines de morts par jour..."-princess anies-
"Femme du monde ou bien putain qui bien souvent êtes les mêmes Femme normale, star ou boudin, Femelles en tout genre je vous aime. Même à la dernière des connes, Je veux dédier ces quelques vers issus de mon dégoût des hommes et de leur morale guerrière. Car aucune femme sur la planète n' s'ra jamais plus con que son frère ni plus fière, ni plus malhonnête à part peut-être Madame Thatcher. Femme je t'aime parce que lorsque le sport devient la guerre y' a pas de gonzesse ou si peu dans les hordes de supporters ces fanatiques, fous-furieux abreuvés de haines et de bières déifiant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert y' a pas de gonzesse hooligan, imbécile et meurtrière Y'en a pas même en grande Bretagne A part bien sûr Madame Thatcher. Femme je t'aime parce que une bagnole entre les pognes tu n' deviens pas aussi con que ces pauvres tarés qui se cognent Ppur un phare un peu amoché ou pour un doigt tendu bien haut y'en a qui vont jusqu'à flinguer pour sauver leur autoradio le bras d'honneur de ces cons-là aucune femme n'est assez vulgaire pour l'employer à tour de bras A part peut être Madame Thatcher. Femme je t'aime parce que tu vas pas mourir à la guerre parc' que la vue d'une arme à feu fait pas frissonner tes ovaires parc' que dans les rangs des chasseurs qui dégomment la tourterelle et occasionnellement les beurs, J'ai jamais vu une femelle pas une femme n'est assez minable pour astiquer un revolver et se sentir invulnérable. A part bien sûr Madame Thatcher. C'est pas d'un cerveau féminin qu'est sortie la bombe atomique et pas une femme n'a sur les mains le sang des indiens d'Amérique, Palestiniens et arméniens témoignent du fond de leurs tombeaux qu'un génocide c'est masculin, comme un SS, un torero. Dans cette putain d'humanité les assassins sont tous des frères pas une femme pour rivaliser A part peut être Madame Thatcher. Femme je t'aime surtout enfin pour ta faiblesse et pour tes yeux quand la force de l'homme ne tient que dans son flingue ou dans sa queue. Et quand viendra l'heure dernière,l'enfer s'ra peuplé de crétins jouant au foot ou à la guerre, à celui qui pisse le plus loin moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre et comme réverbère quotidien Je m'offrirai Madame Thatcher." -renaud séchan-

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