mercredi 19 mars 2008

le printemps des poètes


Jusqu'au 29 mars la médiathèque Etienne caux et la bibliothèque Anne frank vous convient au "printemps des poètes" le thème de cette année c'est: "éloge de l'autre" Le jeudi 27 mars, il y aura une rencontre à 20h30 à la librairie voix au chapitre avec jean-claude Pinson poète et philosophe à l'occasion de la parution de son roman: drapeau rouge -un livre où à travers les aventures du narrateur enrôlé ches les M.L. (comme on disait à l'époque)- pour marxistes léninistes , on y croise des personnages de fiction mais également des "historiques" comme mao, mallarmé etc; Le samedi 29 mars à 15h30 à la médiathèque, le théatre de la lune vagueprésentera un aperçu de la poésie contemporaine de la région à travers les oeuvres de Daniel Biga, Bernard Bretonnière, Jean-François Dubois, Albanne Gellé etc ce sont des poésies qui parlent-je cite- "du monde, de l'homme, de la vie, de la mort, du corps, de nos réjouissances, de nos effarements, de l'infime ou du cosmique..." à noter que durant tout le mois de mars à l'espace jeunesse de la médiathèque les enfants exposeront leurs poésies illustrées en les accrochant au "fil à poésies"
"Quand la page et moi nous unissons — là est l’utopie, là est l’espoir — notre communion tend à l’absolu (seul ce qu’on n’atteint jamais vaut la peine du voyage). Ma semence si longtemps retenue purifiée si longtemps enfin coule liquide fluide translucide quasi transparente proche du spirituel coule à fleuves jaillit à grandes saccades chantantes…
La seule vierge à jamais assise devant moi et moi devant elle c’est la page à jamais recommencée cette matrice assoiffée ces labours fertiles à planter cette terre où le vertige d’amour me saisit où l’esprit tremble où les fibres de mon être se déploient et caressent le corps de page Où le meilleur de mon être peut se découvrir "- extrait de "l'histoire de l'air" de daniel biga
"Prête-moi ta plume pour écrire un mot / y’a une pie dans le poirier j’entends la pie qui chante / ohé ohé matelot matelot navigue sur les flots / quand tu descendras du ciel / chantons tous son avènement / j’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné / pour la mère pour la mère scions scions du bois pour la mère Nicolas / do do l’enfant do l’enfant dormira bientôt / sonnez les matines dig ding dong / lapin lapin viens me serrer la main / à dada sur mon bidet quand il trotte il fait des pets / j’ai bien mangé j’ai bien bu j’ai la peau du ventre bien tendue merci Petit Jésus / on les plante avec le doigt à la mode de chez nous / les mains aux côtés marionnettes recommencez / roi des forêts que j’aime ta ramure / tapent tapent petites mains / bateau sur l’eau la rivière au bord de l’eau / à Saint-Malo débarquez sans naufrage / dix onz’ douze ell’ seront tout’ rouges / il est passé par ici il repassera par là / à la volette sur un oranger / je l’attrape par la queue je la montre à ces messieurs / picoti picota lève la queue et puis s’en va / la belle si tu voulais nous dormirions ensemble lon la / mon papa ne veut pas que je danse la polka / du haut de son grand chêne il répond au hibou / on y danse tout en rond / moi je dis que les bonbons valent mieux que la raison / la belle que voilà ira les ramasser / lui dit ô mon roi votre majesté est mal culottée / le marquis lui a répondu majesté c’est ma femme / joli tambour donne-moi ta rose / rendez-moi donc mon chat vous aurez un baiser / son petit cœur pour un baiser / mais comme il n’y est pas il nous mang’ra pas / si tu y mets la patte tu auras du bâton ron ron tu auras du bâton / et le bec et le bec et la tête et la tête alouette alouette ah ! / au pas camarade au pas camarade au pas au pas au pas / ah les cro-cro-cro les cro-cro-cro les crocrodiles / j’en ai du fin et du bien râpé mais ce n’est pas pour ton vilain nez / fais dodo Colas mon p’tit frère / dodo l’enfant do l’enfant dormira bien vite / Marie trempe ton pain dans le vin / il pleut il pleut bergère / ton moulin ton moulin va trop vite ton moulin ton moulin va trop fort / que les yeux de la Paimpolaise qui m’attend au pays breton / ses escaliers sont en papier / entrez dans la danse voyez comme on danse / trois beaux canards s’en vont baignant / le fils du roi s’en va chassant avec son beau fusil d’argent / cinq éléphants ça trompe énormément / gentil coqu’licot mesdames gentil coqu’licot nouveau / colchiques dans les prés c’est la fin de l’été / elle épousa monsieur Gimblette coiffé d’un beau fromage blanc / oui monsieur Po oui monsieur Li oui monsieur Chi oui monsieur Nelle oui monsieur Polichinelle / quand il mourut chacun le pleura dans son potiron on l’enterra / sur sa tombe l’on grava ici gît un avocat / le chat l’a pris pour une souris mon Dieu quel homme qu’il est petit / pondait un p’tit coco pour l’enfant s’il dort bientôt / j’les ai mangées d’un seul repas / sont venus chez moi pour me serrer la pince / ça prouve que par les femmes l’homme est toujours guéri Carabi / et qui cassait des tas d’cailloux et qui cassait des tas d’cailloux / ils m’ont appelée vilaine avec mes sabots dondaine / qu’est-ce qui passe ici si tard gai gai dessus le quai ? / dans les prisons de Nantes il y a un prisonnier / à la paillasse le feu prit je trouvai mon mari rôti / c’est pas moi qui l’ai brûlée c’est la charcutière / en avant La Tulipe en avant / Malbrough s’en va-t-en guerre, ne sait s’il reviendra / le roi Renaud de guerre revint portant ses tripes en ses mains / et l’on pendouilla Pierre et la Jeannette avec / voilà le sort des enfants obstinés qui vont au bal sans y être invités / on cherche alors à quelle sauce le pauvre enfant-fant-fant sera mangé ohé ohé / ils n’étaient pas sitôt entrés que le boucher les a tués les a coupés en p’tits morceaux mis au saloir comme pourceaux..." une valse a mille temps-bernard bretonnière
"une femme elle reste à la fenêtre elle nese jette pas par-dessus bord elle n'ouvrepas elle regarde la vitre ou quelque chosedehors derrière la vitre on n'en sait rienelle ne dit rien de ce qu'elle voit est-cequ'elle voit seulement et puis son frontil est collé ça fait de la buée sur cette vitrequi la sépare du monde" extrait de un bruit de verre en elle-albane gellé

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