lundi 3 mai 2010

JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE




"La Journée mondiale de la liberté de presse a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste."
source: journée mondiale



"La célébration, le 3 mai de chaque année, de la Journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de rappeler les principes fondamentaux dont elle procède et de rendre un solennel hommage à tous les journalistes qui ont perdu la vie en accomplissant leur devoir."
source: unesco 



plus d'infos: ici même 

 





source: unesco - intervention de sa directrice générale





j'ai reçu ceci:


Dans le cadre de la JOURNEE MONDIALE pour la LIBERTE de la PRESSE et plus largement :
LARGE APPEL à la SOLIDARITE
envers le BLOGUEUR «FANSOLO»

Il y a quelques mois, vous êtes environ 500 à avoir signé la pétition de soutien à Antoine Bardet, dit «Fansolo».  (voir la pétition ici : http://www.lapetition.be/en-ligne/orlans-le-droit-de-rire-en-danger-3105.html)
Ce blogueur était poursuivi par Serge Grouard, maire d’Orléans, pour avoir écrit, quelques semaines avant la campagne des municipales 2008, un blog internet humoristique à son sujet.
(Vous pouvez en consulter la copie hébergée par Reporters Sans Frontières ici :  http://antoinebardet.rsfblog.org/)
Fansolo a été condamné une première fois le 8 octobre 2008, en référé, et l’Appel intervenu le 22 mars 2010 a confirmé et renforcé ce jugement, considérant que Fansolo avait «dénigré» Serge Grouard. Pour la première fois, donc, à notre connaissance, un humoriste est condamné pour dénigrement d’un homme politique. Jusqu’ici, seules des marques, des sociétés commerciales, pouvaient être «dénigrées».
Compte tenu du contenu insignifiant du blog incriminé, nous sommes vraiment inquiets pour la liberté d’expression. Les conséquences directes de cette affaire sont disproportionnées :
Fansolo a été contraint de changer de travail, de déménager avec sa famille dans une autre région, d’assumer plus de 13 000 € de frais de défense. Il est à présent condamné, suite aux deux jugements, à verser près de 16 000 € (seuls 10 000 devraient réellement lui être réclamés du fait que les publications payantes dans la presse ne devraient pas être effectuées).
Un premier appel à la solidarité, en 2008/2009, avait permis de récolter 55 dons (par Paypal et par chèque), nous permettant de verser à Fansolo un soutien financier de 3 692 €.
Ce soutien lui a été très utile pour gérer une partie de ses frais d’avocats, mais cela ne suffit pas, bien sûr.
Si, comme nous, vous êtes choqués par la démesure de cette affaire, n’hésitez pas, et
apportez-lui votre soutien
en envoyant un don
qui permettra d’alléger les sommes dûes.

Vous pouvez :
1/ adresser un chèque à l'association qui héberge un compte ouvert spécialement pour l'occasion :
La Lettre d'Arthur - Solidarité
6 boulevard de Québec
45000 ORLEANS

(Le chèque est à faire à l'ordre de "La Lettre d'Arthur - Solidarité").
2/ effectuer un don directement «en ligne» par le service sécurisé PAYPAL,
en cliquant sur le lien à gauche, dans le menu de ce site.
Pour des raisons évidentes de transparence, trois personnes différentes sont chargées de la surveillance et de la gestion des dons :
Stéphanie Sobréro, Miguel Teixeira, et Christophe Desportes-Guilloux.

Un point est publié régulièrement ici :
http://www.lesamisdefansolo.com/relev_de_comptes/
Merci beaucoup d’avance de votre soutien !
Les amis de Fansolo.



dimanche 2 mai 2010

SI J'ETAIS MOI



envoyé par Drugmuse13

"Si j’étais moi
Ni la montagne à gravir
Au bord du vide, la neige à venir
Ne me feraient peur

Si j’étais moi
Ni les pages à écrire
Ni de trouver les mots pour le dire
Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main
Je m’éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous

Si j’étais moi
Ni la femme que je suis
Ni même l’homme qui dort dans mon lit
Ne me feraient peur

Si j’étais moi
Ni les démons que je cache
Les idées noires, les flammes que je crache
Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main
Je m’éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous

Si j’étais moi
Tout ce que j’ai sur le cœur
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ne me feraient peur

Si j’étais moi
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ferait mon bonheur."

LES PAUVRES



envoyé par Duffproduc

NANTES-NAZ



"Assis à la terrasse d'un bar du quai de la Fosse, par exemple, au centre exact de Nantes et des terres émergées de l'hémisphère nord, on peut être satisfait d'avoir Los-Angeles sur sa droite à 9500 kms et Vladivostok à 9500 kms à main gauche.
Satisfait de savoir que ces eaux lisses et argentées de la Loire, là, devant soi, marquent la limite nord du vin, que la ville est posée sur l'ancienne frontière avec la zone "bière et  cidre" comme ailleurs sur le globe les marins pointent d'autres ports à la limite des zones rhum et whisky, pisco et chicha, saké et vodka, tous ces breuvages supposés guérir la fièvre sentimentale et portuaire des départs.



Mais à Nantes, c'est justement le port qui a filé le premier. il s'est écarté du quai de la fosse pour descendre le long de l'estuaire vers Saint-Nazaire et l'océan.
Glissant au milieu de fleuve, à la passerelle d'une embarcation de faible tonnage, coupant successivement a route des bacs d'Indre puis du Pellerin, il est aisé de constater que la rive nord de l'estuaire accomplit les prophéties du visionnaire nantais Jules Grandjouan , héritier farfelu de Jules Verne (et  un temps l'amant d'Isadora Duncan, mais c'est une autre histoire) qui rêvait déjà d'un "Nantes-Naz une seule ville! un seul port de la bouche océane au premier gué...Rive droite une ville couloir ou l'autostrade sépare net la ville industrielle des quais, où sont les docks et ateliers, de la vie de la campagne où sont les demeures..." 
Voyait-il dans sa boule de cristal ces paysages d'une beauté industrieuse et futuriste, les T.G.V. filant sur leurs rails de vif-argent, frôlant les torchères et les cuves de stockage de la raffinerie de Donges, longeant les grues et les portiques, les conteneurs empilés, les pétroliers et les méthaniers à quai des terminaux de Montoir, jusqu'à Saint-Nazaire et les usines d'avions Airbus, les paquebots en armement des Chantiers de l'Atlantique, comme un théâtre à grand spectacle sur les moyens de transport terre-air-mer?

Notons cependant que la perspicacité de ce Grandjouan était beaucoup plus faible lorsqu'il tournait sa boule de cristal vers le sud: "Rive gauche, zone franche de Retz, série de ports francs, loués aux régions du centre d'Europe..." Rien de cette démesure industrialo-portuaire n'est venu jusqu'à ce jour troubler la tranquillité des roselières  et des étiers  de la rive gauche, le vol lent des hérons ni la marche vive des avocettes  sur les vasières, ni l'ablette ni le goujon qu'on pêche au Migron, dans le canal de la Martinière, à l'ombre des grands arbres, la bouteille de gros-plant bien au frais scintillant dans l'eau comme un appât. Le seul bouleversement récent est ici ornithologique, peut-être climatique et les premiers pêcheurs à la ligne qui virent passer le premier vol d'ibis crurent avoir plongé par mégarde leur bouteille dans les eaux du Nil.../..."



à suivre...

extrait de: "Nantes-Naz" - de Patrick Deville  "Loire et Océan" -balade en Loire-Atlantique-sur les pas des écrivains-Editions Alexandrines-





IMPRO

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...