samedi 19 avril 2025

un jouet


 Toujours une histoire de clé,
pour comprendre,
pour ouvrir -forcément-
et la fermer aussi.
La vie est en parenthèses 
,
épisodes (pour les plus jeunes et toutes les saisons aussi)
La vie bouge ses habitudes
pour en créer de nouvelles
C'est son Charme
ou son Bouleau
à la vie...






"On passe la moitié de sa vie à retenir sans comprendre, et l'autre moitié à comprendre sans retenir."
Antoine de Rivarol


Un jour, j'ai perdu un jouet;
juste un jouet
et il m'en reste encore...
Celui là, il avait quelque chose de particulier.
Vous me direz, comme tous les jouets.
D'accord! dans l'absolu
Mais celui là, il avait,
enfin, il me permettait
de bouger plus qu'autour de moi.
Je n'ai pas perdu le droit de conduire,
c'est juste que je me suis interdit de le faire,
par respect pour ma conscience
et la vie des autres.
Qui a vu, ne verra pas toujours...
Depuis, bien sur j'apprends,
autrement;
et comme j'ai la chance d'habiter dans un lieu privilégié,
par rapport à bon nombre d'autres terriens
et même pour certains, une forme de paradis sur terre,
il existe dans mes parages proches,
des moyens de locomotion
collectifs et pratiques
réguliers et peu onéreux.
Attention, je ne dis pas cela-ni vu ni connu- à un an des prochaines municipales.
J'ai déjà donné, et je préfère regarder les spectacle du monde
et celui de "mon" estuaire bien entendu.
J'imagine, vous aussi, vous avez déjà perdu un jouet,
et forcément, selon les statistiques, vous en perdrez un autre, un jour ou l'autre.


Dans la maison vide
je me remplis du souffle du silence
qui fait toujours un peu de bruit;
Je savoure et j'effraie les secondes dépeuplées.
Je me disperse intranquille ou à peu près.
crédule avec moi même .

Dans la maison vide,
je savoure l'empreinte des murmures,
suintant d'histoires
légèrement romancées
d'instants remarqués, mais jamais remarquables.

Dans la maison vide, je me tricote mon ptit pull à l'être
à l'endroit, comme à l'envers.

Un jour, j'ai perdu un jouet


           Jusqu’ici, les élites économiques, les acteurs de la finance, les entrepreneurs et les dirigeants des grandes entreprises se sont appuyés sur une classe politique de technocrates – ou d’aspirants technocrates – de droite et de gauche, modérés, ennuyeux, plus ou moins indifférenciés, qui gouvernaient leur pays sur la base des principes de la démocratie libérale, selon les règles du marché, parfois tempérées par des considérations sociales.
C’était le consensus de Davos. Un endroit où les pistes bleues, gentiment balisées par les chasse- neige, avaient remplacé les convulsions démesurées de La Montagne magique. À l’heure des prédateurs, cet équilibre a explosé. Les nouvelles élites technologiques, les Musk et les Zuckerberg, n’ont rien à voir avec les technocrates de Davos. Leur philosophie de vie n’est pas fondée sur la gestion compétente de ce qui existe, mais plutôt sur une sacrée envie de foutre le bordel. L’ordre, la prudence, le respect des règles sont frappés d’anathème pour ceux qui se sont fait la main en allant vite et en brisant les choses, selon la devise de Facebook."
Guliano da Empoli extrait de: "L'heure des prédateurs"




jeudi 20 mars 2025

de même

 

LEVÉE EN MASSE

"Ne serait-ce qu’une fois, si tu parlas de liberté,

Tes lèvres, pour l’avoir connue, en ont gardé le goût du sel,

Je t’en prie,

Par tous les mots qui ont approché l’espoir et qui tressaillent,

Sois celui qui marche sur la mer.

Donne-nous l’orage de demain.


Les hommes meurent sans connaître la joie.

Les pierres au gré des routes attendent la lévitation.
Si le bonheur n’est pas au monde nous partirons à sa rencontre.

Nous avons pour l’apprivoiser les merveilleux manteaux de l’incendie.

Si ta vie s’endort,

Risque-la."         
Jean Malrieu



"Puisque nous sommes mortels,
Puisqu'en nous, déjà, cheminent
Les ombres et que le temps montant
Comme un gravier s'éboule,
Puisque s'élancent à la course
D'autres soleils,
En nous, pour publier l'instant accompli,
Avec les mots et les choses qui les portent
Dans la plus grande attention, la nudité
De l'âme quand elle s'éveille avant le jour,
Nous choisissons le témoignage.
Car nous sommes responsables,
Non de ce que nous avons fait,
Mais des promesses non tenues.
Ce n'est point de ne point avoir fait le mal.
Les mains quittes ne sont jamais pures.
Il faut les avoir noires de terre,
Saisies en leur travail, armées.
Il fallait toujours parfaire.
L'ordre du monde le demande.
C'est par les rêves tenus
Que se fait notre alliance.

Je n'ai pas assez aimé."
Jean Malrieu

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INFOS

"Les gens qui disent que la vie est courte ne font que répéter un cliché. Et ces mots nous blessent car ils nous encouragent à aller toujours plus vite, à bourrer nos agendas. Or c’est précisément cette précipitation qui nous fait croire que la vie passe trop vite. Mais si nous savons ralentir, réfléchir, sentir, profiter, si nous utilisons le temps à bon escient, alors la vie devient vraiment pleine."         
Stéphanie Janicot extrait de: "Les Maîtres du temps






"Vois, les jours sont tombés
partout,
se sont éparpillés autour.


Et toujours, – quelques lignes –

cette peine absurde de
dire : – je continuerai –

la fragilité des choses
fascine

– plus lointaine –"
Yvon le Men extrait de: "Il fait un temps de poème

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Une année, un terroir …
En 2025, le Musée Départemental Breton nous invite à découvrir la mode vestimentaire de l’île d’Ouessant !

« À l’avant-poste du continent, Ouessant présente ses roches acérées aux tempêtes. C’est une île longtemps tenue par les femmes. Tandis que les maris et les jeunes hommes partaient pour de longues traversées autour du monde, les îliennes géraient la vie sur l’île, et notamment l’agriculture. Les tenues reflètent la singularité d’une population à la fois isolée, indépendante, et connectée aux influences internationales.

Si les hommes portent très tôt la tenue des marins, proche de la mode citadine répandue en France, la mode des Ouessantines se distingue franchement de celles du continent breton dès le XIXe siècle, en libérant les chevelures parfois abondantes. La coiffe (ou le bonnet) dégage alors simplement le visage.

Essentiellement noir et d’une coupe identifiable, le costume ouessantin s’affiche sobre. Pourtant, la fantaisie s’exprime parfois dans les très nombreuses épingles, utilisées pour fermer le châle court aux longues franges, ainsi que le corsage qui l’enserre. Malgré leur isolement imposé, les femmes ont aussi toujours intégré à leurs vêtements les matériaux et les styles nouveaux, selon leurs choix et leurs envies, faisant évoluer constamment une mode unique en Bretagne et en Europe. »

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"La vie rend modeste.
On voit ce qu'on avait
quand on voit ce qui reste."  
Arnaud le Gouëfflec       


"De même que je refuse d'être un esclave,
je refuse d'être un maître
Telle est mon idée de la démocratie
Abraham Lincoln


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                     photo: Musée des Beaux-Arts de Rennes

 "Fantaisies"  Rennes jusqu'au 21 septembre

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