Tes lèvres, pour l’avoir connue, en ont gardé le goût du sel,
Je t’en prie,
Par tous les mots qui ont approché l’espoir et qui tressaillent,
Sois celui qui marche sur la mer.
Donne-nous l’orage de demain.
Les hommes meurent sans connaître la joie.
Les pierres au gré des routes attendent la lévitation.
Si le bonheur n’est pas au monde nous partirons à sa rencontre.
Nous avons pour l’apprivoiser les merveilleux manteaux de l’incendie.
Risque-la."
"Puisque nous sommes mortels,
Puisqu'en nous, déjà, cheminent
Les ombres et que le temps montant
Comme un gravier s'éboule,
Puisque s'élancent à la course
D'autres soleils,
En nous, pour publier l'instant accompli,
Avec les mots et les choses qui les portent
Dans la plus grande attention, la nudité
De l'âme quand elle s'éveille avant le jour,
Nous choisissons le témoignage.
Car nous sommes responsables,
Non de ce que nous avons fait,
Mais des promesses non tenues.
Ce n'est point de ne point avoir fait le mal.
Les mains quittes ne sont jamais pures.
Il faut les avoir noires de terre,
Saisies en leur travail, armées.
Il fallait toujours parfaire.
L'ordre du monde le demande.
C'est par les rêves tenus
Que se fait notre alliance.
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partout,
se sont éparpillés autour.
Et toujours, – quelques lignes –
cette peine absurde de
dire : – je continuerai –
la fragilité des choses
fascine
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Une année, un terroir …
En 2025, le Musée Départemental Breton nous invite à découvrir la mode vestimentaire de l’île d’Ouessant !
« À l’avant-poste du continent, Ouessant présente ses roches acérées aux tempêtes. C’est une île longtemps tenue par les femmes. Tandis que les maris et les jeunes hommes partaient pour de longues traversées autour du monde, les îliennes géraient la vie sur l’île, et notamment l’agriculture. Les tenues reflètent la singularité d’une population à la fois isolée, indépendante, et connectée aux influences internationales.
Si les hommes portent très tôt la tenue des marins, proche de la mode citadine répandue en France, la mode des Ouessantines se distingue franchement de celles du continent breton dès le XIXe siècle, en libérant les chevelures parfois abondantes. La coiffe (ou le bonnet) dégage alors simplement le visage.
On voit ce qu'on avait
quand on voit ce qui reste."
je refuse d'être un maître
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photo: Musée des Beaux-Arts de Rennes
"Fantaisies" Rennes jusqu'au 21 septembre
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