"Partout où j'ai trouvé du vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance; et même dans la volonté de celui qui obéit, j'ai trouvé la volonté d'être maître."
Friedrich Nietzsche
Une expression: "Couler un bronze"
Dans le jardin des plantes en bordure de mer
les prémisses d'une stèle à la gloire de Aristide Briand
qui vécu quelques temps
dans la cité portuaire.(avant d'être obligé-jeune journaliste- de quitter dare-dare la ville en raison d'une liaison tumultueuse avec une jeune femme mariée issue de la bourgeoisie locale hu!hu!hu! Cest la classe dans la lutte et lycée de Versailles.
On comprend mieux s alors son raisonnement pour séparer ensuite l'Eglise et ses multiples accessoires autant spirituels que matériels. loué soit son "Dieu de côté"
Inauguration de la statue prévue ce week-end en présence de zélés z'élus et consort (sous la pluie).
le coût de l'affaire: 44750 euros (financé à 100% par une votation du conseil municipal de la ville)
photo source: Toile
Fresque de Aristide Briand (6m50) réalisée l'an dernier à Quimper par le graffeur Hoz
Bien des années plus tard, alors que je purgeais ma peine dans un centre de détention spécial à la suite d'une de mes nombreuses arrestations, j'ai lu dans ma cellule un recueil de documents d'archives récemment rendus publics. Il s'agissait de rapports secrets du KGB de la République socialiste soviétique d'Ukraine, qui décrivaient fièrement une opération extraordinaire à laquelle avait été mêlé un journaliste de Newsweek venu en Ukraine peu après l'accident (Tchernobyl n.d.c.)
Une vingtaine de personnes avaient participé à cette opération, parmi lesquelles des membres d'unités spéciales de la milice ainsi que des agents du KGB à la retraite. Le KGB avait veillé à ce que tous les individus interviewés par le journaliste soient des agents du renseignement. Tous l'avaient assuré que l'accident n'avait eu presque aucune conséquence et que la population était impressionnée et ravie de l'efficacité dont avaient fait preuve le Parti et le gouvernement. On avait consacré des ressources considérables pour tromper un unique reporter, parce que c'était la choses à faire. Il n'était pas question de laisser de laisser des journalistes ennemis dénigrer la réalité soviétique en déformant les faits. Autant déformer légèrement les faits nous-mêmes.
Dans cette veine, la supercherie la plus efficace avait été la célèbre affaire des épiceries de Corée du Nord dans lesquelles on disposait stratégiquement des fruits et légumes en plastique pour que les étrangers qui arrivaient en voiture de l'aéroport voeint que la population pouvait acheter des oranges et des bananes. Cela fait aujourd'hui des années que les étrangers s'amusent à prendre des photos de ces étalages, devenus une attraction touristique: Hé, vous avez vu? Les fameux fruits en plastique!
.../..."
Alexeï Navalny- extrait de: "Patriote mémoires"
" La dernière lettre au monde d`un résistant politique qui a payé de sa
vie le prix de ses convictions. Alexeï Navalny a entamé la rédaction de
Patriote peu après son empoisonnement en 2020. Ce livre est l`histoire
de sa vie : sa jeunesse, son appel à la résistance, son mariage, sa
famille et son engagement pour la démocratie et la liberté en Russie
face à une superpuissance déterminée à le faire taire. Il y exprime sa
conviction que rien ne peut s`opposer au changement, et qu`il est
inéluctable. À travers un récit vivant et captivant, comprenant une
correspondance inédite depuis sa prison, Alexeï Navalny raconte sa
carrière politique, les nombreuses tentatives d`assassinat dont il a
fait l`objet, ainsi que les vies de ses proches, et la campagne acharnée
qu`il a menée avec son équipe contre un régime de plus en plus
totalitaire.
Écrit avec passion, esprit, franchise et courage, Patriote est la
dernière lettre d`Alexeï Navalny au monde : un récit émouvant des
dernières années qu`il a passées dans une prison connue pour son extrême
brutalité ; un rappel des raisons pour lesquelles les libertés
individuelles sont si importantes ; et un puissant appel à poursuivre
l`œuvre pour laquelle il a sacrifié sa vie.
" Ce livre témoigne non seulement de la vie d`Alexeï, mais aussi de son
engagement indéfectible dans la lutte contre la dictature, une lutte
pour laquelle il a tout donné, y compris sa vie. Au fil des pages, les
lecteurs apprendront à connaître l`homme que j`aimais profondément, un
homme d`une intégrité et d`un courage inébranlables. Partager son
histoire permettra non seulement d`honorer sa mémoire, mais aussi
d`inspirer à d`autres personnes de défendre ce qui est juste et à ne
jamais perdre de vue les valeurs qui comptent. " -
Vla! ce que c'est ,de ne pas vouloir vivre en Bretagne;
On s'offre alors une approche culturelle heu!...ligérienne...
Shutdown ou conclave?
"On nous dit que ce ne sera pas le cas en France, qu’il y
aurait des moyens légaux et constitutionnels de permettre, si le budget
n’est pas voté, de proroger par une loi spéciale le budget de l’année
précédente de mois en mois. On va rapidement le savoir puisqu’à l’heure
où ces lignes sont écrites les dés roulent déjà. Le Premier ministre a
déclenché la procédure de l’article 49 alinéa 3, qui permet l’adoption
sans vote d’un texte pourvu qu’aucune motion de censure ne soit votée.
Et il semble que les formations de gauche du Nouveau Front populaire
aient décidé de déposer une motion de censure et que celle-ci sera votée
par les députés du Rassemblement national. La majorité devrait être
atteinte. Le gouvernement sera de facto démissionnaire et la France sans budget, ni social ni général.
Les partisans du chaos seront satisfaits, les marchés financiers dont
nous sommes dépendants pour le financement de notre dette en
profiteront, d’autant plus que la France, quoi qu’on en dise, n’est pas
en faillite ; son économie est fonctionnelle. Nous paierons donc
l’argent plus cher mais sans vrai risque de ne plus en trouver.
Le souci concerne le jour d’après. La logique constitutionnelle
voudrait que le Président confie à la majorité ayant voté la censure,
c’est-à-dire à une « alliance » RN/NFP, la responsabilité de former un
nouveau gouvernement. On voit l’impasse…
Pour les Insoumis, ce n’est pas un problème puisque le blocage est ce
qu’ils recherchent afin d’obtenir la démission du Président et des
élections anticipées, que Jean-Luc Mélenchon prétend gagner. Rappelons
au passage que, pour autant, l’Assemblée nationale ne pourrait pas être
dissoute.
Il y aurait bien une autre solution, hélas non inscrite dans la Constitution, celle du conclave, du latin cum clave,
à clé, qui consiste à enfermer des gens qui ne trouvent pas de terrain
d’entente jusqu’à ce qu’ils se mettent d’accord. Ce fut le cas pour
l’élection du pape à Viterbe en 1270. L’Assemblée nationale ayant été
démocratiquement élue, il revient aux députés de trouver une solution.
Et on leur apportera des chocolats à Noël."
En ce moment la base sous-marine a le rose aux joues et des fuites en toiture. Forcément! à partir d'un certain âge, les problèmes de prostate -si on ne fait pas gaffe-ben...ça éclabousse et barbouille les pompes heu! (bientôt) funèbres
".../...Gaston y a l'téléfon qui son Et y a jamais person qui y répond Gaston y a l'téléfon qui son Et y a jamais person qui y répond.../..."
".../...
Savoir tout tout de suite n'aide malheureusement pas les populations à se comprendre,
les préjugés à se dissiper,les haines à s'éteindre.
.../..."
Marine Jacquemin
".../...
Aujourd'hui,les lignes sont devenues nettement plus floues. Sur les réseaux sociaux, chacun exprime son opinion, la plus sensée comme la plus délirante. Anonymes, experts et trolls de propagande se partagent les mêmes tribunes virtuelles. Quelles sources méritent donc notre confiance dans le nouveau champ infini de l'information ? Quelle parole est crédible?
Même si ce n'est pas nouveau dans la longue histoire de la propagande et du mensonge d'Etat, notre époque semble s'affranchir toujours davantage des faits. On y dément chaque jour l'impératif catégorique formulé par le sociologue américain Daniel Patrick Moynihan:
"Vous avez droit à votre propre opinion, mais pas à vos propres faits."
Pour débattre, du moins dans le souci démocratique d'un monde et d'un bien communs, nous sommes supposés nous accorder un tant soit peu sur le réel et le factuel. La vérité des faits ne devrait pas être négociable: dans ce village ,combien y a-t-il eu de morts? de maisons détruites? Il faut y être pour savoir.
Aujourd'hui, pour des raisons politiques ou financières, les nouvelles chaînes d'info, en France comme ailleurs, dérivent parfois vers la culture permanente de l'éditorial indigné, du clash en plateau et de l'émotion forcée. Le plus souvent à mille lieues des faits.
Pour ne pas se laisser aller à croire que la Terre est plate, il est plus que jamais temps de défendre notre métier. Notre présence reste une garante majeure de la réalité. Et donc de la démocratie.
Toute l'intelligence artificielle qui, nous promet-on, saura débusquer demain les infox et les deep fakes, ces vidéos truquées qui font dire n'importe quoi à n'importe qui, ne remplacera jamais un(e) journaliste sur le terrain qui fait son travail intelligemment, honnêtement et courageusement.
Aux jeunes de répondre à ces nouveaux défis.
.../..."
Marine Jacquemin
".../...
Je repense à ces lignes du livre Je voulais voir la guerre écrit par ma grande amie romancière et photographe de guerre, Isabel Ellsen, partie trop tôt:
"Il y a devant ma porte, un homme confiant et souriant. Il a, dans sa tête, des promesses de bonheur [...] Viens, il fait beau, il fait doux, les gens se promènent main dans la main, il y a d'autres photos à faire, d'autres regards, d'autres sourires,, d'autres façons d'aimer, sans souffrir et sans mourir un peu, il y a des pays sans guerres,des nuits sans cauchemars, du sable sans la boue, des amours sans la haine, des valises sans angoisses, il ya la vie, viens, viens..."
Marine Jacquemin- extraits de "Mes guerres"-confidences d'une grand reporter-