dimanche 9 août 2015

en attendant




Vivre!
C'est déjà très compliqué
Alors!
Si en plus,
on doit se prendre la tête...

Oublié l'océan et tous ses artifices?

Pourtant,il est  là derrière la façade
-qui résiste-

Attendre un peu que les jours raccourcissent encore.
Préférer la plage nue
à sa convenance et ses palettes de taches de son
plutôt qu'une lessive qui sèche au perpette
d'un  soleil d'émoi d'août.

Rester ainsi en refuge
à regarder pousser des vaguelettes de terre
flétrir les marées succulentes
et
éclore l'éphémère qui tache
d'un jusant de tomates.








PHILOXERA

Vérité première:

"Confucius que si l'on s'en sert"


                                       illustration source: Toile

 Conclusion de l'université d'été
 des Buddha-pestes de l'estuaire
"Penser Fondamental
devient de plus en plus secondaire."



Réfléchir
et mettre le tronc commun au pot de l'Histoire
                                             


Même  pour ceux qui sont pas trop Plessé

FESTIVAL TRIBUS D'AILLEURS 



 FM LAETI






SAX MACHINE





MO' KALAMITY






KEL RAINER

« Je danse parce que quand je danse je me sens bien en moi et me sens heureux à l'intérieur.
Je chante parce que j'aime sentir le bon esprit des chansons et exprime avec ma voix ce que je ressens ».






THE MITCHI-BITCHI BAR
 





TAÏRO





CATFISH





LAST TRAIN




YANISS  ODUA





THE EXCITEMENTS






THIRD WORLD




excès Terra...

 

jeudi 6 août 2015

crossing the field


De passage;
lui ou moi
Chacun avec son objectif.

Traverser le champ.


Sous la lune, dans mon habit de lumière du genre castor de Brière,
je reviendrais une autre nuit
jouer la sérénade
ragondinoise
en creusant une intemporelle question 
d'hébergement


".../...
mâles sont les mots
mâles sont les signes
mâles et femelles
les signes les mots et les phrases
les mots s'accouplent
pour donner une phrase nouvelle
aux différents cycles des planètes
les signes se décuplent
pour recycler les étoiles éteintes
en lumineuses idées
dans la tête d'un fou
..../...



../...
Le poète entretient avec les mots
une singulière proximité
mâles sont les mots
femelle est la phrase
entre les mots et la phrase
pont
n'est pas le poète
passerelle non plus
n'es pas le piète
mais la chute oblique du corps
dans le fleuve qui trépasse
la chute libre du corps
parachuté dans le dur
dans le goudron
le béton
.../...


../...
avec le temps
ma main a pris de la veine
je sais tout
de tout l'indéchiffrable
je sais tout du destin déchiré
des vents contraires

ma main a pris de la veine
sa proximité avec les mots
s'opère maintenant
par transfusion sanguine.
.../..."

James Noël-extraits de Kana Sutra-Editions Vents d'ailleurs



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