mercredi 17 décembre 2025

prendre le large


"Je vous invite à prendre le large sans fuite, sans orgueil...
  simplement pour puiser force à vivre dans ce monde.
Môrice Bénin


"L’homme qui reste calme dans les revers, prouve qu’il sait combien les maux possibles dans la vie sont immenses et multiples, et qu’il ne considère le malheur qui survient en ce moment que comme une petite partie de ce qui pourrait arriver."    
Arthur Shopenhauer


     " La perte de l'objet aimé/possédé (ou perçu comme tel) entraîne en effet automatiquement le naufrage d'une identité qu'on considérait comme un bien personnel alors qu'il n'était qu'un bien d'emprunt, entièrement tributaire de l'amour de l'autre. L'amoureux délaissé se trouve dans une situation d'égarement."
Clément Rosset

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                                                                                    INFOS

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"Me voici, être humain violent, blanc, noir, brun ou rouge, et il ne m'intéresse pas de savoir si j'ai hérité de cette violence ou si la société l'a engendré en moi : ce qu'il m'importe de savoir, c'est si je peux m'en libérer."   Jiddu  Krishnamurti

"Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j'ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit. Je suis tout cela à la fois. Je suis sûr qu'il est des moments où vous ne me reconnaîtriez pas. Extrême dans le malheur, démesuré dans le bonheur, je ne sais pas dire."  Albert Camus

Découvert  ICI MÊME:





Le jeu de l'ego
                          sous le sapin en son moi de décembre


                                Découvert PAR ICI






"Depuis les balcons de la ville
On voit des grues se balancer
Des fumées des vieux magazines
Qui traînent dans les rues gelées
Des voitures automobiles

On voudrait voir apparaître des bateaux
Qui sortiraient des escaliers du métro.

Depuis les balcons de la ville
On entend le bruit des sirènes
Des chansons vieilles de la mer
Qui sortent des caves de la Seine
Des chansons de matelots

Depuis les balcons de la ville
On voit des amours se chercher
Des rendez-vous près des statues
Des fleurs qu'on jette dans des paniers
De la gare  de Montparnasse."
Yves Simon


"Le sens de mon existence?
Accumuler des stupeurs."
Emil Cioran



Si tu prenais le temps camarade de rencontre
De me regarder dans la peau
Au cœur de ma solitude
Là où s'inscrivent les mémoires de l'amour, de la guerre et du froid
Sur mon enveloppe d'homme fragile comme de la soie
Tu verrais alors les mêmes angoisses que toi, les mêmes délires que toi
Avec des arcs-en-ciel et des p'tites amours en poubelles
Tu verrais des ailes de géant brûlées par l'air du temps

Regarde-moi
Tu verrais le mal et l'égoïsme quand tu aimes une femme
Et que tu veux la garder pour toi, pour ton sexe et ton cerveau
Et puis la guerre que je fais à ma jalousie
Ce cancer de l'amour qui te bouffe la tendresse
Toute la tendresse

Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble
C'est pas l'alcool
Ni l'herbe de Colombie
C'est juste la peur
La peur de tous ces mecs qui t'écoutent
Qui te fichent
Qui te traquent
Et t'oses plus dire je t'aime à une fille que t'as rencontrée
Un soir à Saint-Germain
Quand tu sais qu'elle aussi
Elle a peut-être des micros au bout des seins

Regarde-moi
Regarde, regarde camarade de rencontre
Tu vois, c'est ma façon à moi de te dire que je t'aime
Et qu'il faut qu'on se dise des mots
Des regards et des caresses
Pour ne pas repartir chacun dans son métro
Avec des torrents de paroles qui te restent au travers du cœur
Et de la gorge
Regarde
Je suis transparent
Je peux tout voir
Tout savoir
Je me fous des secrets

Regarde-moi 
Yves Simon

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