Contrairement à ce qu'inventent certains
on est tous les mêmes.
On vit. On meurt.
Dans l'intervalle, il y a nos peurs
face à notre inexorable finitude
et chacune, et chacun se débrouille avec ça
et c'est là que nous sommes si différent(e)s
emprunter les mots pour les laisser mûrir
doucement,
avec tranquillité
comme une non évidence,
une friandise
sucrée, salée, douce amère qu'importe...
seulement comme un moyen d'exister avec les autres
et soi
entre l'immense et l'intime
"Nous sommes tous des refugiés de quelque chose, quelque part."
" Traverser une autre éclipse. Ne plus contenir la bête.
Des ombres, voilà tout ce qui bruisse, sans qu’aucune figure ne s’imprime. Rien ne dure, tout glisse, ainsi va ma colère.
(Ré)écrire pour ceux qui n’existent pas encore.
Œuvrer à contre-temps par-delà ce présent conjugué au passé.
Souffrir pour accumuler du dire dans le refus de la souillure.
Privé des basses besognes des adultes. Sans hypocrisie à opposer au ciel.
Traîner du pied pour me maintenir au chaud dans les sables mourants."
Grégory Rateau







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