Je me dis à l'occasion
qui fait son larron en foire,
que certains tousseux
prompts à défendre la veuve, l'orphelin et leurs animaux
de compagnie
seraient parfois parmi les premiers
à profiter
du j'en foutre
s'ils avaient
la pécuniaire possibilité
d'adhérer au club.
Marisa Peer
."../...
La religion opprime, on la combat, elle recule, elle laisse un vide, c'est la panique, elle revient, on n'en sort pas.
C'est un cercle vicieux qui ne sera brisé qu'en trouvant un substitut à la consolante transcendance du divin.
.../..."
Richard Malka-extrait de: "Après Dieu"
"C'est un bon exercice que de chercher la couleur dominante d'un livre, son odeur, son bruit..."
Eric de Kermel
"Il n’est pas donné à tout le monde, le goût de la vie. Pour certains,
c’est un choix de chaque jour, parfois même un calvaire qui s’éternise,
pour d’autres, un combat pour ne pas en perdre une miette, et pour le
plus grand nombre, la vie n’est qu’un simple acquis, un état habité sans
conscience."
Eric de Kermel extrait de: "Mon coeur contre la terre"
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Ouvert tous les jours de 10h à 12h et de 15h à 19h.
Fort de Villès-Martin, rue Ferdinand Buisson à Saint-Nazaire
Entrée Libre
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".../...
Si la rotation de la terre est immuable, l'histoire elle, n'est jamais écrite. Il suffirait que le peuple perse renverse ses tortionnaires et tout basculerait.
Je suis convaincu que les Iraniens montreront au monde le chemin de la sortie de la religion.
J'attends ce moment depuis longtemps. il finira bien par arriver.
Tous les ingrédients sont réunis: une civilisation multimillénaire et largement préislamique, une alphabétisation massive, une longue tradition philosophique et laïque du chiisme, un rejet qui sera forcément violent de la tyrannie religieuse. il y a aussi des effets papillon que nul ne peu prédire.
Si l'obscurité l'emporte, cela ne change rien.
Il faut semer des graines, pour le temps ou le balancier reviendra.
Ne serait-ce que pour éviter à ceux qui, à nouveau connaîtront l'ivresse d'être libres, de commettre les mêmes erreurs.
La prochaine fois, il ne faudra pas oublier que rester libre est un combat
.../..."
Richard Malka extrait de: "Après dieu"
"Lorsque l'on touche au pouvoir, on ne peut échapper aux injustices. Le pouvoir s'appuie sur les injustices et sur la peur. Cela sera toujours ainsi..."
Jean Dufaux
"Nos pensées sont les ombres de nos sentiments, elles sont toujours plus obscures, plus vides, plus simples que ceux-ci."
"Il y a dans la générosité le même degré d'égoïsme que dans la vengeance mais c'est une autre qualité d'égoïsme."
'Nécessité
est nécessaire ! D’où les criailleries des politiciens, d’où
les soi-disant « crises sociales » de toutes classes, aussi
nombreuses que fausses, imaginaires, exagérées et tout cet aveugle
empressement à y croire. Ce que réclame cette jeune génération,
c’est que ce soit de l’extérieur que lui vienne visiblement –non
pas le bonheur- mais le malheur : et déjà sa fantaisie s’affaire
d’avance à en former un monstre, afin d’avoir ensuite un monstre
à combattre. Si avides de nécessité ils se sentaient la force de
se faire intérieurement du bien, la force de se faire violence à
eux-mêmes, ils sauraient aussi se créer intérieurement des
nécessités propres et personnelles. Leurs inventions seraient alors
plus fines, et leurs satisfactions auraient la résonance d’une
musique de qualité : tandis qu’à présent le monde retentit de
leurs cris, et ils ne le remplissent que trop souvent du sentiment de
nécessité ! Ils ne savent que faire de leur propre existence –et
ainsi ils évoquent le malheur d’autrui : ils ont toujours besoin
des autres ! Et toujours d’autres autres ! –Pardonnez-moi, mes
amis, j’ai osé évoquer mon bonheur."
Friedrich Nietzsche extraits de: "Le Gai Savoir"
illustration source: revue: "Respire"
"De nos jours, dans nos désirs, c’est presque devenu une évidence qu’il y a des envies qui relèvent de la consommation d’objets, de services. Maintenant, la sexualité fonctionne de la même manière que d’autres activités. Tu fais l’amour comme tu vas prendre un café au Starbucks. Le sexe est intégré comme l’un des aspects de la vie marchande. C’est indissociable d’une société qui s’oriente de plus en plus vers le service. Je pense que la sexualité a muté de manière irréversible. Aujourd’hui, nous avons accès à toutes les possibilités, à tout moment. Ça a également modifié fondamentalement notre rapport au corps de l’autre et à la question de l’amour.
La vraie mutation, c’est qu’il est compliqué de penser la catégorie de vérité parce que le paradigme du capitalisme ne permet pas de la conserver. En l’occurrence, cette vérité, c’est l’amour. Si tu subsumes l’amour sous la catégorie de désir, alors ce n’est plus une vérité, ça devient une pure émotion. Pour Badiou, une vérité est universelle, absolue et infinie. Dans le monde contemporain, l’amour n’est pas pensable indépendamment de l’intérêt. On peut presque parler de mort de l’amour, puisque tu ne peux plus penser l’amour en dehors des logiques de maximisation du bénéfice ou de réduction des coûts. On revient à des relations d’intérêt, liées aux avantages qu’on peut en retirer et au rapport physique.
Les pratiques sexuelles elles-mêmes tombent dans la surenchère. Il y a une fuite en avant. Il suffit de regarder les requêtes qu’on tape sur les sites pornos, c’est toujours plus trash, toujours plus ambitieux… Il y a une tentative de subversion par la consommation. Cette consommation devient un acte existentiel."
Nathan Comons extrait de: " Le Camp"





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