"Je sais le poids du silence
Quand tout s’agite dans la fosse aux lions.
Je pressens dessous le VACARME
Comme une petite voix qui est la VOIE,
Qui promet (permet) l’infranchissable
Et pourfend la torpeur…"
Quand tout s’agite dans la fosse aux lions.
Je pressens dessous le VACARME
Comme une petite voix qui est la VOIE,
Qui promet (permet) l’infranchissable
Et pourfend la torpeur…"
Môrice Bénin
"Ce n'est pas le temps qui passe mais nous qui passons !"
Pascal Picq
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(Morbihan)
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"Ainsi naît, en février 2016, La France insoumise. Une organisation composée de légionnaires plutôt que d’une armada de militants, au service d’une seule et unique cause : la conquête présidentielle. Et, de fait, la victoire d’un seul homme. Lui, Mélenchon. « Moi, mon modèle, c’est la légion romaine », explique-t‑il à Raphaël Glucksmann lors d’un déjeuner en 2018. Cette imparable armée, d’une farouche fidélité à la cause de Rome, qu’elle soit République ou Empire. « Cent hommes peuvent conquérir un pays », répète-t‑il souvent, citant une maxime de François Mitterrand. « LFI, c’est ça, armée d’un compte twitter en plus », sourit Corbière. Voilà ce qu’admire et ce qui inspire Jean-Luc Mélenchon : les épopées victorieuses d’un petit nombre. Beaucoup racontent combien il s’est passionné pour Francisco Pizarro à l’aube de la création de LFI. Pizarro, qui mit à genoux la dynastie Inca au XVIe siècle, avec une poignée de conquistadors espagnols. Cent quatre-vingts hommes, trente-sept chevaux et trois caravelles très exactement. « C’est la quintessence de sa vision des choses. L’histoire d’un tout petit groupe qui contrôle tout au parti : les gens, l’argent, les campagnes », observe Georges Kuzmanovic, son ancien conseiller sur les questions internationales et de défense. Est-ce aussi pour cela qu’il est fasciné par les régimes autoritaires, et tout particulièrement la Chine ? En privé, il n’est jamais avare en compliments au sujet de Pékin. Publiquement, il n’a jamais non plus de mots vraiment sévères à l’endroit du gouvernement chinois, qu’il s’agisse du drame des Ouïghours, de celui des Tibétains ou du conflit entre Pékin et Taïwan. Il garde un souvenir aussi impérissable que non assumé de son voyage dans l’Empire du Milieu, en décembre 2001. Alors ministre de l’Enseignement professionnel, il s’envole pour une visite diplomatique, à la rencontre d’ouvriers d’une usine Citroën et de quelques autorités locales. Un coup de foudre. Il y prolonge son séjour et y passe même les fêtes de Noël dans une résidence d’apparatchiks chinois."
Extrait de: "LA MEUTE" de Charlotte Belaïch Olivier Pérou
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"Actuellement, l'homme mène une guerre contre la nature. S'il gagne, il est perdu."
Hubert Reeves
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