vendredi 14 mars 2025

de réserve

 


L'endroit de réserve
prend l'eau
et derrière les lumières artificielles
qui se reflètent et se comprennent entre elles
seulement pour une parole
toujours la même
 à noyer le poisson
chez les autres.
"Faute de grives on mange des merles"
c'était ou, ça aurait pu être le nom
d'une officine à plantes vertes et compagnie
comme il en pousse partout
en fonction des flatulences administratives et morales
ou l'inverse, suivant les courants de l'Histoire du pays d'ici.
Tu n'ingurgiteras point;
tu ne fumeras point;
tu ne digéras point...
de substances prohibées
mais pour la peine après réflexions en cascades et interrogations en cataractes,
tu pourras utiliser ce qui a le goût et l'odeur mais pas ce qui fait son intérêt premier;
manière subtile, astucieuse, perverse, byzantine, ingénieuse, hypocrite...
de gratter ses axiomes sous les bras.
avec du faux trafiqué comme l'indique régulièrement les études sur le sujet.
Et c'est ainsi que la valse du chimique "bon" pour la santé des gens
fait que ça bricole tout là-haut dans les éprouvettes,
afin de doser à la juste mesure légale les taux approuvés et bénis (oui- oui)
On aurait pu dire, si on avait pu ou voulu ou écouté certains
surtout  hélas!   (a part quelques courageux) souvent des anciens 
connaisseurs de l'inénarrable  dossier -hors droit de réserve-
bien entendu...
anciens policiers, anciens magistrats, anciens politiques, soignants,  économistes, éducateurs...
nous expliquant que l'argent public englouti, que les morts de la prohibition et ses dommages collatéraux...étaient le résultat de politiques n'ayant jamais fait leurs preuves
voir  si on en croit les statistiques  du nombre de consommateurs...aggravé "le problème" 

L'Etat pourrait gérer économiquement et efficacement  l'affaire.
 Remember la SEITA..
et ainsi faire rentrer quelques substantiels brouzoufs dans des caisses si vite trouées,
contrôler la qualité du produit (et si c'était bio?),
et ainsi supprimer une bonne partie d'un marché gangrenant peu à peu tous les "territoires"
(comme ils disent) et permettre ainsi aux forces publiques de réorienter leur savoir faire
vers d'autres produits hautement plus inflammables.
Seulement entre Dieu et Alcool son Dieu, notre chère mère patrie a sa morale qui tangue (légalement bien entendu).







"Les livres restent, en définitive, avec le feu, la seule façon de combattre les ténèbres." 
Mathias Enard

Les murs de la base sous chuchotent:




              photos Jeremy Blahay






 Promenade des bretons


"Pour parler d'une ville, il ne suffit pas d'en être impressionné, de l'aimer ou de la haïr. Il faut bien la connaître, ne faire qu'un avec elle, puis l'oublier un certain temps, la laisser vivre en nous à notre insu jusqu'à ce qu'elle s'intègre totalement à notre imaginaire."   
Nedim Gürsel      





                             Raymond Devos

"Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts !"     
     
"On en lit des choses sur les murs !...
Récemment, j'ai lu sur un mur :
"Le Portugal aux Portugais !"
Le Portugal aux Portugais !
C'est comme si l'on mettait :
"La Suisse aux Suisses !"
Ou : "La France aux Français !"
Ce ne serait plus la France !
Le racisme, on vous fait une tête comme ça avec le racisme !
Ecoutez...
J'ai un ami qui est xénophobe.
Il ne peut pas supporter les étrangers !
Il déteste les étrangers !
Il déteste à tel point les étrangers
que lorsqu'il va dans leur pays,
il ne peut pas se supporter !"

"Quand le joueur eut tout perdu, il gagna la porte." 
Raymond Devos


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