mercredi 27 novembre 2024

sur cette terre

 

 

 


 

 "Tempête sur la Vieille" photo de Jean-Marie Liot

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 Lu chez :

The only good writer is a dead one.

« J’ai toujours souhaité croire que les grandes œuvres de l’esprit étaient plus objectives que nous. Et ce sont elles qui nous jugeront. Quelqu’un a dit fort justement que ce n’est pas nous qui lisons Homère, regardons les fresques de Giotto, écoutons Mozart, mais Homère, Giotto et Mozart qui nous regardent, nous écoutent et constatent notre vanité et notre bêtise. Les pauvres utopistes, les débutants de l’histoire, les incendiaires de musées, les liquidateurs du passé sont pareils à ces insensés qui détruisent les œuvres d’art car ils ne peuvent leur pardonner leur calme, leur dignité et leur froid rayonnement. »
 Zbigniew Herbert

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"C'est la saison où les maris s'allongent
dans leur hamac de chanvre pour la dernière fois
lisant la Nation dans une lumière déclinante d'automne
avant que le crépuscule monte de la terre
avant de ne pas savoir si (jamais) (de nouveau) la terre
tournera sur on axe vers la lumière, le grand brasier
de la lumière, si elle ramènera les maris à la lumière
dans leur hamac de chanvre lisant la Nation."
Joyce Carol Oates extrait de: "Mélancolie américaine" Editions Philippe Rey

 





lundi 25 novembre 2024

bis repetita

 

 Le bunker prend ses couleurs d'automne
pour faire moins grise mine
et beurrer d'un peu de lyrisme
les sonnets de l'Histoire
bis repetita

 





Couverture de la revue "Art Press" décembre 2023


                         
 
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      Lee Miller dans la baignoire d'Hitler appartement de Munich photo de David E. Sherman
-1945-

 


David E. Sherman dans la baignoire de l'appartement d'Hitler à Munich. Photo de Lee Miller
-1945-

 

`L'oeil de Lee Miller" par Man Ray
 
Imrgard Seefried, chanteuse d'opéra dans una ria de Madame Butterfly, opéra de Vienne, Autriche,1945-photo de Lee Miller

Paul Eluard et Antony Penrose-Farleys house--Muddles Green-East Sussex-Angleterre 1951-photo de Lee Miller
 
les photos proviennent du livre: "Lee Miller photographies " de Antony Penrose
 

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«La religion fait peut être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'homme et haïr l'humanité.» 
 
 "Mais voilà, il y a culture et culture, celle qui additionne des connaissances, et celle plus courante qui additionne des carences"
 
" Tant que la terre tournera autour du soleil, tant que la vie, cette folie douce, fréquentera l'homme, son antidote, cette folie furieuse, il y aura des crimes, des criminels et des victimes. Et des deuils à n'en plus finir. Et des complices. Et des spectateurs. Et des despotes qui se lavent les mains de nos souffrances."

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samedi 23 novembre 2024

ce sera le mien

 

en même temps
qu'il passe...

" Nous apprenons à faire une chose dans des circonstances difficiles, en réfléchissant à la manière dont nous avons fait spontanément la même chose dans des cas plus faciles."
John Stuart Mill


Une fois qu'elle existe.la photographie n'a rien de spontanée,
En perdant son mode d'emploi, on retrouve sa trace.


 "Une question très importante a été soulevée concernant les idées abstraites ou générales : sont-elles générales ou particulières quand l’esprit les conçoit? Un grand philosophe a remis en question l’opinion reçue sur ce point, et a affirmé que toutes les idées générales ne sont rien que des idées particulières jointes à un certain terme, qui leur donne une signification plus étendue, et qui leur fait rappeler à l’occasion d’autres idées particulières qui leur sont semblables. Comme je regarde cela comme l’une des découvertes les plus importantes et les plus précieuses qui aient été faites ces dernières années dans la république des lettres, je tâcherai ici de la confirmer par certains arguments qui, je l’espère, la placeront au-delà de tout doute et de toute controverse."
David Hume
 
 

 
" Ce qu’on ne peut pas dire,
il ne faut surtout pas le taire, mais l’écrire"
Jacques Derrida



 

" Je veux faire comprendre à mes petits élèves ce qu'est réellement leur patrie. Et vraiment leur pays, pas un parti politique. Mais leur pays, ce sont les arbres, les champs, la terre et non pas de grands mots qu'on braille. J'ai bien réfléchi et je crois que nous sommes assez âgés maintenant pour nous donner un Devoir. Ce sera le mien."
Erich Maria Remarque



lundi 18 novembre 2024

aussi

 

 Le ciel est incertain
C'est un certain ciel
aussi...


Au courant de l'Histoire

 

 "Il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un porc satisfait;
il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait.
Et si l'imbécile et le porc sont d'un avis différent, c'est qu'ils ne connaissent qu'un côté de la question:
le leur.
L'autre partie pour faire la comparaison connaît les deux côtés."
John Stuart Mil


 

 

                                          illustration source: Toile

  Elle est pas belle la vie?

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                                          illustration source: Toile

" Premièrement, je remarque que, bien que ces deux extrêmes doivent être évités et qu’un juste milieu doive être l’objet d’une étude dans toutes les productions, ce juste milieu ne se trouve pourtant pas en un point précis mais admet une latitude considérable."
 David Hume

 


 

 

 

dimanche 17 novembre 2024

eh oui

 "Ce n'est pas la crainte de la folie
qui nous forcera  à laisser en berne
le drapeau de l'imagination"
André Breton (né dans l'Orne)-personne n'est parfait:n.d.c.)




 

Couvre Jeff! en escale
 

 


L'Histoire en marche



“A-t-il existé
le rêve que j’ai perdu
un peu avant l’aube ?” 
Jorge Luis Borges




"Nous vivons découvrant et oubliant cette douce coutume de la nuit."
Jorge Luis Borges 
 

                           
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"Tombé le vent, tombées les voiles,
Une infinie tristesse s'étend,
Nos bouches seules brisent en parlant
Le grand silence de l'Océan."
Samuel Taylor Coleridge 
 





mardi 12 novembre 2024

c'est la vie

 

".../...
Des cris le réveillent mais il garde les yeux fermés. Deux hommes se querellent dans l'escalier en une langue qu'il ne connaît pas. une porte grince puis claque. L'immeuble semble vibrer soudain, résonner de toues ces respirations qui s'activent, de voix étouffées, de raclements de gorge, de toux, de musiques. Une femme rit, un petit enfant pleure. De l'eau cataracte dans une canalisation. Il écoute au plus loin qu'il peut l'écoulement épais et croit pouvoir suivre sa chute jusqu'à l'égout. Il imagine à cet instant toutes ces saletés qui sortent des corps, retenues pendant la nuit, et il sait bien que les humains se défont de leur fange, se purgent de ce qu'ils ont accumulé des heures durant, résultat de toutes leurs activités de la journée, puisque c'est à ça qu'ils se résument, de molles machines à fabriquer de la merde, il sait bien, lui, que tout le jour ils vaqueront sous leur masque avenant, drapés, enrobés dans leurs habits, déguisés en êtres civilisés, travestis pour le grand carnaval sordide, grands singes savants,, guenons rusées, tâchant de dominer leur état de rut permanent, leur violence, leurs rêves de puissance, leurs envies de meurtre, ces pulsions d'animaux qu'ils nomment amour, désir, ambition, ces mots qu'ils utilisent comme du papier hygiénique pour torcher leurs turpitudes. Tous les matins ils vidangent la fosse septique qu'ils s'appliquent à remplir chaque jour, heure après heure, en feignant d'ignorer ce qui macère en eux.
.../..."
Hervé Le Corre- extrait de: "Traverser la nuit"  Editions Payot Rivages/Noir






"Promenade, bord de mer
Promenade, que la lune éclaire
En automne, en été, en hiver
Promenade, bord de mer 

Promenade à la ville
Promenade d'un tout autre style
En octobre, en novembre, en avril
Promenade sur le fil 

Mais c'est quoi qui coule, qui coule
De tes yeux
Cette envie dévorante de dire adieu 
 
 Je t'emmène en voyage
Pour qu'éclaire à nous ton visage
Un sourire, la lumière du courage
Je t'emmène en voyage 
 
 Immobile, si tu veux
On reste là, juste tous les deux
Sans parler, sans bouger, sans aveu
Immobile, si tu veux
 
 Mais c'est quoi qui coule, qui coule
De tes yeux
Cette envie dévorante de dire adieu 
 
 Promenade
Promenade
Promenade
Le long de tes nerfs 
 
 Mon ami, que puis-je faire
Mon ami, pour toi, que puis-je faire?
Aujourd'hui ou demain, sois fier
Mon amour, que puis-je faire

Pour que cesse cet enfer
Et que sèchent sur tes joues ces rivières
En automne, en été, en hiver

Mon amour, que puis-je faire"
 
Gaétan Roussel "Promenade"


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“Chaque jour il est un instant
Et trouble et chargé de menace.
A voix haute, les yeux somnolents,
je bavarde avec mon angoisse.” 
Anna Akhmatova




                      Vendredi 29 novembre VIP Saint Nazaire
 

 






"Un jour
ils sont venus te chercher
toi aussi
ils ne pouvaient pas te pardonner
d’être la compagne
d’un poète insoumis
d’aimer un paria
et de le soutenir de ta propre résistance
Tu connus la nuit du bandeau
Le souterrain de la Question
tu entendis ces voix
d’outre-humanité
tonitruant menaces et sarcasmes
tu sentis devant toi
d’autres hommes (ô si peu hommes)
que tu savais tortionnaires et assassins
tu sentis près de toi
d’autres hommes (un peu plus qu’hommes ordinaires)
triés d’électrodes et de fouet mais le cœur intact ;
Voilà
il n’y plus rien à te cacher
des multiples contrastes
du pays du soleil
et puis
tu me revins
tu étais un peu pâle, amaigrie
mais dans tes yeux
il y avait une grande tache incandescente
où se noyait un petit grain d’inquiétude
Et quand tu es partie
et que la nuit enleva
les couches superficielles de ma fureur
j’ai pris une lettre pour t’écrire
et j’ai détaché du vif de ma chair
le cri le plus vigoureux de ma fraternité"
 Abdellatif Laâbi
 
Cadenas
sait
menottes
pour ménager son pêne
à  jouir
anti vole
des amours enfermés à triple tour