"La guerre est devenue une vaste fournaise consommatrice d’hommes, une machine qui broie les corps et l’acier, dilapide des quantités d’énergie énormes. Sollicitation exhaustive en vue d’anéantissement formidable : la guerre totale n’est peut-être rien d’autre que la métaphore, ou plus encore l’achèvement du capitalisme dans sa colossale démesure. Elle triture et broie des corps comme on ferait de minerai, elle produit des cadavres à l’échelle industrielle."
"Coucou
"Bonjour c’est David d’Odessa,
Voila, cette fois c’est bien terminé l’été.
Ciel couvert, le froid nocturne qui se fait sentir de plus en plus, petit brouillard du matin.
L’Ukraine commence à se couvrir méticuleusement.
Le petit kiosque Frenchbox, qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Tiens, cette phrase me rappelle des souvenirs d’enfance )). Ce n’est pas la ruée des clients, mais je me bat pour que ce kiosque reste ouvert. Frenchbox étant quand même un nom une enseigne connu pour sa résistance et son implication dans l’humanitaire en tout genre depuis Février 2022, je me dois de tout faire pour que tout reste opérationnel, et qu'on puisse offrir une tasse de café, même pour ceux qui on les poche vide. Difficile de le faire quand nos poches sont également vide, mais le point Frenchbox, est un peu le point d'espoir dans la ville d'Odessa, et sa fermeture serais pour beaucoup un signe de défaite, et cela, je ne peux pas l'accepter.
Juste à coté le petit kiosque de la babushka (grand mère) qui résiste avec nous. Elle vend des cigarettes et des chewing-gum. Elle aussi à droit a sa petite tasse de café Frenchbox.
Odessa, mon amour. Quelle ville magnifique malgré la guerre. on s’entre-aide, on se parle, on se soutiens, on s’aime tout simplement sans condition. Babushka a eu son café gratuit, j’ai eu une cigarette offerte.. elle est pas belle la vie ?
Je sais, ja sais, dire « elle est pas belle la vie » alors qu’on se prend des bombardements au quotidiens et que tous les jours des gens meurent autour de nous, et que nos vies depuis presque 3 ans sont en périls à chaque instant, parais fou, mais, c’est qu’on est résilient et que chaque petite chose nous rend heureux.
On à plus envie de se cacher et de courir à chaque alerte à chaque explosion. On veux tout simplement vivre, continuer d’exister, de sourire, d’aimer. Combien de fois nos vies on elle était mise en danger ? Je ne le compte plus. Combien de fois un missile est tomber à moins de 200 mètres de nous ? Combien de corps on à vu partir a la morgue ? Je ne compte plus. Combien de mission humanitaire j’ai fait dans des villes détruite, au front, dans des zones de combat dites dangereuse, je ne les comptes plus.
En fait je m’échappe dans mes pensées, musique dans les oreilles, l’humour surtout, et surtout l'humour pour garder un moral fort et oublier le danger, et pouvoir continuer l’aide humanitaire avec ma formidable équipe de bénévole Frenchbox.
Cela m’a fait plaisir de vous raconter et de vous montrer un morceaux de vie à Odessa, les gens autour de nous, et vous faire vivre un moment de nos vies.
Comme toujours votre aide est bienvenue et c’est quand même grace à vous, grace à votre implication et générosité que je peux encore être sur le terrain à aider les plus nécessiteux.
Je vous laisse ici le lien pour le coup de pouce.
https://frenchbox.network/donation/
Et surtout n'oubliez jamais, la vie est courte, et elle est unique, alors souriez, profitez, aimez vous, créer autour de vous un jardin plein de bonheur.
Merci, merci de traverser avec moi cette guerre, de toujours me gardez dans vos pensées. Vos nombreux messages sont une source d'énergie, et me procure la résilience pour continuer cette résistance. Vos aides font que la Frenchbox existe toujours et puisse offrir un peu d'aide au plus démunis. Merci.
Toute mon amitié,
David. Слава Україні!"
Photos "Frenchbox-Little Odessa
ARRESTATION DE PAUL WATSON : LES LIENS DE SANG ENTRE LE DANEMARK ET LE JAPON
Les tueurs de dauphins féringiens et danois ont tissé un lien de sang avec les tueurs de baleines japonais, pour faire la peau à leur ennemi commun : Paul Watson.
Source: "SeaShepherd France"
"Ce n'est pas très cohérent d'essayer d'étrangler un mort, mais on ne peut pas être désespéré et raisonnable en même temps." Mariana Enriquez
Très belle chanson de Thomas Dutronc.
RépondreSupprimerLa guerre, je la hais, mais la haine n'est-elle pas la guerre ?...
Bonne fin de journée, Jean-Jacques.
Bonjour Françoise
SupprimerD'ailleurs il me semble que l'on dit F Haine ...(mais pas qu'eux)
:-)