lundi 3 juin 2024

on le rend aussi

 
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La guerre que Péguy me présentait comme un sacrifice épique m'apparaissait comme une ignoble boucherie. Nous sommes toujours dupes des mots et des films. Quelques phrases bien tournées, un travelling soigné, une bonne symphonie et nous voilà felur au fusil, courant à cet abattoir boueux que les gens de l'arrière  appelleront 'champ d'honneur". Quand l'Etat a besoin de guerriers, il enivre ses citoyens de mots de "devoir" et de "gloire". .Quand il a besoin de consommateurs, il laisse la publicité leur pourrir le crâne. Dans la guerre comme dans la paix, je ne vois que la misère de l'homme à l'ère des masses, mouton toujours plus docile, vulnérable à toutes les propagandes, se réclamant d'une Liberté dont il n'est plus capable.
.../..."
Samuel Adrian
 

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Un soir, Eléna alla voir un film français au centre Eltsine. Le film s'appelait La Douleur. Il était question des peines de coeur d'une femme mariée sous la Seconde Guerre mondiale. "Pendant le film, nous dit Eléna, la femme pleure beaucoup, mais on se demande comment elle vit. Comment fait-elle pour nourrir ses enfants? De quoi vit-elle? Pas une fois, on ne la voit manger, comme si elle n'avait pas besoin de se nourrir. Pourtant,c'est essentiel, dans un film sur la guerre , de savoir comment les gens se débrouillent matériellement. "Tous les jugements d'Elena étaient de cet ordre: sains, bien plantés dans la réalité. Les larmes et le titres ne lui en imposaient pas. Elle décelait immédiatement si un artiste avait eu l'expérience de ce dont il parlait ou s'il faisait un joli baratin. Elle nous dit que c'était un film typiquement français. Je crois qu'elle entendait par là: complaisant et artificiel. Eléna avait manqué de tout et nous gavait comme des oies. "N'ayez jamais honte de trop manger. On ne sait pas de quoi demain sera fait."Le gaspillage disait-elle est une des plus grandes volupté du peuple russe.
.../..."
Samuel Adrian
 

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"Les régimes se succèdent, on déboulonne les statues. L'homme reste ce qu'il est.
Eléna voyait la succession des tyrans comme un roc, au milieu de la forêt, la ronde des saisons. Elle ne prenait pas sur elle. Elle savait subire.
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Samuel Adrian extraits de: "Une année sur la route"  Editions  des Equateurs
 

 
 

 

 Trouvé ici même

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 Source: CONSPIRACY WATCH

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                 Trouvé: par là

 


"Décorer le labyrinthe
Le temps d’une vie
Cueillir raisins de Corinthe
Et pêche rubis
Marcher, courir nous éreinte
Là restons assis
Au milieu du labyrinthe
Sans chercher l’issue
Sois sans hâte sois sans crainte
Reste un peu ici
La porte joliment peinte
On tombera dessus
Suivre une trace, une empreinte
Nous pouvons ma fille
Mais ce chemin qu’on emprunte
On le rend aussi."
Arthur Teboul


 

 

  Parce que "Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice"


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