A l'orée des grandes chaleurs,
l'heure où l'on se rajoute un pull.
De chez soi, on envisage le monde...
Lydie a fabriqué et m'offert un éventail,
dans un futur décomplexé.
Ce n'est déjà pas rien de penser à mes prochaines vapeurs,
mais en y regardant d'un peu plus près,
j'apercevais
-une fois le délicat objet sorti de son fourreau et déplié-
sur la droite le Créach,
un phare à mythes
engoncé dans l'hiver
avant d'autres épisodes.
Magnifique cadeau
Poésie, mettez-haut
Dans le placard
aux cartes postales élimées
mais toujours sauvées par le gong
des rencontres du troisième type.
Un stage rapide dans l'histoire virgule.
"Eh bien dansez maintenant"
"La religion est une illusion, la science une prétention, la philosophie un délire, l’art un malentendu, la politique un spectacle.
Bien sûr, mais nous avons la danse pour nous sauver. Alors dansez les amis, dansons. Tous. Jeunes, vieux, noirs, blancs, experts-comptables, chômeurs, arthritiques, contorsionnistes. Tous. Hommes, femmes, enfants, morts, vivants. Dansons. Athées, agrégés, militants, cocus, boulangers, décolorés, boiteux, amoureux, insomniaques, démoniaques. Dansez, vous les Monique, les Raymond, les Edmonde, les Émir, les Kevin, Noémie, Mimi, Nono, Mémé. Dansons quand on est fatigué, névrosé, alcoolisé, diplômé, renvoyé, enlacé, embrassé, harassé, humilié, attendu, entendu.
Dansons parce que danser c’est vivre. Ou mourons (mais en dansant)."
Ar.No.Si. "Les restes du Banquet"
Point
à la ligne.
" Je rage d'être empêtré dans une diable de philosophie que mon esprit ne peut s'empêcher d'approuver et mon cœur de démentir."
Denis Diderot
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