lundi 16 octobre 2023

aware


Z'avions lu ceci:

« Quand l’horreur fait irruption, il faut la nommer et la dénoncer. Il faut voir que les crimes des 7 et 8 octobre ont été guidés par la négation de l’humanité des victimes. Il faut dire qu’ils ne s’inscrivent plus tant dans un combat antisioniste ou dans la défense d’un peuple humilié que dans la tradition d’un antisémitisme qui nous renvoie aux heures les plus sombres de l’Histoire.

Quand l’horreur surgit, il faut exprimer sa compassion et son soutien. Puis il faut laisser passer l’instant de l’effroi avant de se lancer dans des tentatives d’explications et de recherches de causes qui ressemblent vite à d’insoutenables justifications renvoyant dos à dos celui qui a égorgé et celui qui a été égorgé. Par aveuglement, ce qui serait désolant, ou par calcul politique, ce qui serait honteux, la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon a choisi de ne pas identifier les terroristes. Nous qui, en France, avons vécu les drames de Charlie Hebdo, du Bataclan ou de l’assassinat de professeurs, nous savons pourtant ce que la barbarie peut tenter de détruire en nous.

Puis vient le temps de regarder en face l’insondable complexité d’un conflit sans fin et il nous semble parfois sans commencement. Et parce qu’il nous écrase par sa durée et sa complexité, parce qu’il charrie avec lui tant et tant de douleurs et de passions, il faut tenter de ne pas se perdre à la lumière de quelques idées fondamentales : la lutte contre l’oppression ne justifie pas la barbarie ; le droit de protéger sa population n’autorise pas d’autres crimes contre une autre population ; riposter militairement ne signifie pas se venger contre des millions de personnes qui vivent dans ce que beaucoup d’observateurs nomment « une prison à ciel ouvert » ; et enfin, aucune paix ne sera jamais possible si un peuple reste menacé et l’autre opprimé. »
Bruno Geoffroy-"Presse Océan" 

"Tout ce qui est soumis au contact de la force est avili, quel que soit le contact.
Frapper ou être frappé, c'est une seule et même souillure.
Simone Weil (1909-1943)
 

Tout là-bas est d'ici
s'inventaient des langages, des formules plus ou moins complexes
pour arriver à s'entendre, ce qui ne veut pas dire s'écouter,
mais voilà, c'était dans l'ADN de l'évolution et du "progrès" au sortir de nos cris, de nos grognements
feulements, hurlements,
et gestes en tous genres.

Ici est tout là-bas, les rencontres fortuites et souvent désastreuses pouvaient se transformer  en contacts un peu plus apaisés,
même s'il subsistait encore et toujours l'interprétation que chacun, seul ou dans son groupe privilégié, pouvait se faire de l'autre et de ses différences physiques et/ ou oratoires.
Le choc des cultures, le sens des histoires, l'exégèse..et toutes ces sortes de brame civilisé. 
 
Ici est tout là-bas. Aujourd'hui c'est l'image qui brille au devant de la scène.
Les mots deviennent juste des accessoires pour corroborer, des points d'exclamation, à ;profusion. 
Réseau n'est pas raison, juste du smashed potatoes à bâfrer à la tronche du monde.
 
Ici, là-bas, c'est le même babil des réducteurs de têtes prêchant au mieux dans le raccourci, au pire dans le dégueulis.
L'image est vérité et sentence immédiate; L'image farcie de "bonnes" intentions nous livre l'absolution à la seconde, sans avoir à chercher à comprendre.Elle parle d'elle même, mais est-elle pour autant sincère?
 
Là-bas comme ici, souvent on a pas envie ou le temps de chercher à comprendre, on réclame juste l'émotion du  "like" et de ses followers.
A la guerre, comme à la guerre...
 
Le rôt  du lundi
c'est bien.
Cela permet d'envisager la suite
et d'oublier  le potiné pontifié  du juste avant.
Très faible empreinte écologique.
Vite emporté par le vent iodé sa mère
(NDC: il cause jeune pour s'donner un genre).
Du passé faisons table rase  ( source:bientôt midi)
Du présent, prenons le comme tel (même si ça gratte -un peu-parfois)
Quand du futur on ne sait rien, l'avenir est radieux.
 
Enfin! j'en cause comme du passé
décomposé.


"Les chiens se lèchent le cul
se roulent dans des charognes
et sentent la sardine de la gueule
et pourtant il faut bien se rendre à l'évidence
et constater qu'en matière de crasse
nous restons loin devant."
Thomas Vinau extrait de: "Le coeur pur du barbare-"J'écris avec un caillou dans la chaussure."Editions: Le Castor Astral




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