"La crise a ceci de merveilleux qu’elle autorise à appeler les choses par leur nom : le marché n’est autre que le capitalisme. La mondialisation, c’est la mâchoire du capitalisme sur l’humanité. Et les « marchés », c’est l’autre nom des rentiers et des épargnants, dont le seul objectif est de faire de l’argent sur le dos de ceux qui n’ont ni rente ni épargne : les salariés. Les mouvements des « marchés » ne sont que les gesticulations plus ou moins cohérentes des capitalistes, destinées à faire cracher de l’argent aux salariés.
Le critère pour reconnaître un économiste inféodé aux puissances de l’argent – la plupart le sont – est très simple : il suffit de voir avec quelle gourmandise doublée de servilité apeurée il prononce « les marchés », comme s’il s’agissait de divinités supérieures avec lesquelles il faut bien composer. Les marchés ne sont pas des divinités supérieures mais les donneurs d’ordres des détenteurs de capital financier, dont le but est de faire fructifier ce capital. Le but d’un dollar est de faire un peu plus qu’un dollar, c’est tout. Comme le cancer, le capitalisme ne vit que par métastases : il ne survit qu’en transformant tout ce qu’il touche en argent.
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