vendredi 25 août 2023

qui va avec

 

 "Nous ne savions pas mentir: nous n'étions pas encore civilisés."
Caryl Férey

 
 "On fait des gens ce qu'on veut. Il suffit qu'ils aient faim ou peur et qu'on tende un dévidoir à leur haine parce que haïr leur donne l'illusion d'exister. Les Juifs hier. Les Arabes aujourd'hui."
 Hervé  Le Corre
 
 
 
Un accident de chasse est si vite arrivé:
 
 
 
 
 
 

 
 Pour tout bagage on a vingt ans...:

"La crise a ceci de merveilleux qu’elle autorise à appeler les choses par leur nom : le marché n’est autre que le capitalisme. La mondialisation, c’est la mâchoire du capitalisme sur l’humanité. Et les « marchés », c’est l’autre nom des rentiers et des épargnants, dont le seul objectif est de faire de l’argent sur le dos de ceux qui n’ont ni rente ni épargne : les salariés. Les mouvements des « marchés » ne sont que les gesticulations plus ou moins cohérentes des capitalistes, destinées à faire cracher de l’argent aux salariés.

Le critère pour reconnaître un économiste inféodé aux puissances de l’argent – la plupart le sont – est très simple : il suffit de voir avec quelle gourmandise doublée de servilité apeurée il prononce « les marchés », comme s’il s’agissait de divinités supérieures avec lesquelles il faut bien composer. Les marchés ne sont pas des divinités supérieures mais les donneurs d’ordres des détenteurs de capital financier, dont le but est de faire fructifier ce capital. Le but d’un dollar est de faire un peu plus qu’un dollar, c’est tout. Comme le cancer, le capitalisme ne vit que par métastases : il ne survit qu’en transformant tout ce qu’il touche en argent.

Le capital touche toujours ses intérêts

Les donneurs d’ordres du capital – les salles des marchés des banques, des hedge funds – veulent des intérêts du capital. Pour cela, ils prêtent aux particuliers afin qu’ils achètent des maisons et des voitures. Quand les particuliers se trouvent dans l’impossibilité de rembourser – crise américaine des subprimes –, les banques refilent ces créances désormais non viables aux États, qui les leur rachètent. Ainsi, le sauvetage du système bancaire est un fantastique transfert de créances qui ne valent plus rien aux États, qui eux vont se trouver bien obligés de rembourser à travers leurs citoyens. C’est une simple socialisation des pertes, de façon que le capital puisse toujours toucher ses intérêts."
Bernard Maris- Charlie-Hebdo le 19 mai 2010-
 
 

"On a la liberté qu'on peut et la fierté déplacée qui va avec."
 Marin Ledun 
 

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