jeudi 20 avril 2023

bien sur

    
"J'ai connu un type qui était très humain avec son chien, et le chien le lui rendait bien, il était très canin  avec son maître." Philippe Geluck
 
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 Elissa Cassini le 22 avril à 20h au "Lieu Unique"
 

 
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 EN CE MOMENT (jusqu'au 10 juin)
à  la  galerie:
"Le collectionneur ludique compulsif et un peu vieillot."
45 Avenue de la République-Saint-Nazaire
 
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 Monolithe noir
 
 
en concert au BAIN PUBLIC  vendredi 21
 
S
ortie de bain vendredi 28 avril 20h30 au BAIN PUBLIC
 

                                        
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"Règle générale : quand un régime promulgue sa loi des suspects, quant il dresse ses tables de proscription, quand il s’abaisse à chercher d’une main fébrile dans l’arsenal des vieilles législations les armes empoisonnées, les armes à deux tranchants de la peine forte et dure, c’est qu’il est atteint dans ses oeuvres vives, c’est qu’il se débat contre un mal qui ne pardonne pas, c’est qu’il a perdu non seulement la confiance des peuples, mais toute confiance en soi-même."
 (Francis de Pressensé) 
 
                                               
l'étang moderne

 
 

 Volutes partent en fumée...
 
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" Évidemment l’orgueil et la trouble passion
Les papiers arrachés, bien sûr, les volets clos
Les livres sans mémoire et presque à l’abandon
L’étui de ton violon fermé comme un sanglot
Mais penser à tes gestes carrés vers les miens
La presque cruauté, la langueur infinie
Le rire en plein désir et les larmes à la fin
M’ont fait aimer la mort et préférer la vie"
Sarclo
 

 
 
 
 
"ça arrivait toujours, à un moment ou a un autre, il y en avait un qui levait la tête...et qui la voyait. C'est difficile à expliquer. Je veux dire...on y était plus d'un millier, sur ce bateau, entre les rupins en voyage, et les émigrants, et d'autres gens bizarres, et nous...Et pourtant, il y en avait toujours un, un seul sur tous ceux-là, un seul qui, le premier...la voyait. Un qui était peut-être là en train de manger, ou de se promener, simplement, sur le pont...ou de remonter son pantalon...il levait la tête un instant, il jetait un coup d'oeil sur l'Océan...et il la voyait. Alors il s'immobilisait, là, sur place, et son coeur battait à en exploser, et chaque fois, chaque maudite fois, je le jure, il se tournait vers nous, vers le bateau, vers les autres, et il criait (adagio et lentissimo) : L'Amérique.
Et puis il restait là, sans bouger, comme s'il devait rentrer dans la photo, avec la tête du type qui se l'est fabriquée tout seul, L'Amérique. Le soir après le boulot, et des fois aussi le dimanche, son beau-frère l'a peut-être un peu aidé, celui qui est maçon, un type bien...au départ il voulait faire juste un truc en contreplaqué, et puis...il s'est laissé entraîner et il a fait L'Amérique..."
Alessandro Barrico extrait de: "Noveccento: pianiste"-traduction de l'italien Françoise Brun-




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