Affichage libre
Au loto du 7 mars -3 cartons et un numéro gagnant-
et lycée de Versailles
Faire un carton à l'heure de la sieste
et être réveillé en sursaut.
Dame!
faut bien que jeunesse se masse
se tasse,
et se casse
un jour..
illustration source
"Riche en mérites, mais poétiquement toujours, sur terre habite l'homme"
Friedrich Hölderlin
La bicyclette bleue:
"Je suis convaincu que l'acte suprême de la raison, celle-ci embrasse toutes les idées, est un acte esthétique, et que la vérité et la bonté ne s'alleint que dans la beauté.
Le philosophe doit posséder tout autant de force esthétique que le poète.
Les hommes dépourvus de ses esthétique ne sont à nos yeux que des philosophes de la lettre.
La philosophe de l'esprit est une philosophie esthétique.
On ne peut voir d'esprit en rien, on ne peut même pas raisonner avec quelque profondeur sur l'histoire-
en l'absence de sens esthétique. Ici doit paraître à l'évidence ce qui manque à proprement parler aux hommes qui ne comprennent aucune idée,- et qui reconnaissent assez volontiers que tout leur est obscur, aussitôt qu'il s'agit d'autre chose que de tableaux et de registres.
La poésie acquiert ainsi une plus haute dignité, elle redevient à la fin ce qu'elle était au commencement-institutrice de l'humanité: il n'y aura en effet plus de philosophie ni d'histoire, seule la poésie survivra à touts les autres sciences et arts.
En même temps, nous entendons dire si souvent que la multitude doit avoir une religion sensible. Non seulement la multitude, mais le philosophe aussi en a besoin. Monothéisme de la raison et du coeur, polythéisme de l'imagination et de l'art, voilà ce dont nous avons besoin."
Friedrich Wilhelm Schelling "d'une religion poétique" -1796-
illustration source
"La poésie est le grand art de la construction de la santé transcendantale. Le poète est donc le médecin transcendantal. La poésie agit selon un bon plaisir avec la douleur et l'envie- le plaisir et le dégoût- l'erreur et la vérité- la santé et la maladie- elle mêle tout en vue du but suprême: l'élévation de l'homme par-dessus lui-même.
Novalis extrait de: "Fragments"- 1798-
"Je chante pour passer le temps
Petit qu'il me reste de vivre
Comme on dessine sur le givre
Comme on se fait le cœur content
A lancer cailloux sur l'étang
Je chante pour passer le temps
J'ai vécu le jour des merveilles
Vous et moi souvenez-vous-en
Et j'ai franchi le mur des ans
Des miracles plein les oreilles
Notre univers n'est plus pareil
J'ai vécu le jour des merveilles
Allons que ces doigts se dénouent
Comme le front d'avec la gloire
Nos yeux furent premiers à voir
Les nuages plus bas que nous
Et l'alouette à nos genoux
Allons que ces doigts se dénouent
Nous avons fait des clairs de lune
Pour nos palais et nos statues
Qu'importe à présent qu'on nous tue
Les nuits tomberont une à une
La Chine s'est mise en Commune
Nous avons fait des clairs de lune
Et j'en dirais et j'en dirais
Tant fut cette vie aventure
Où l'homme a pris grandeur nature
Sa voix par-dessus les forêts
Les monts les mers et les secrets
Et j'en dirais et j'en dirais
Oui pour passer le temps je chante
Au violon s'use l'archet
La pierre au jet des ricochets
Et que mon amour est touchante
Près de moi dans l'ombre penchante
Oui pour passer le temps je chante
Je chante pour passer le temps
Oui pour passer le temps je chante"
Louis Aragon
"Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui là"
Faites attention aux saintes écritures, cher jean-jacques, ou le Médef vous tiendra par l'oreille !
RépondreSupprimerMince, cher Marquis je découvre ce jour votre commentaire du 13 mars. Désolé de ne pas y avoir répondu pluto (comme disait Disney)...
RépondreSupprimerToutes mes excuses pour ce calembour Carambar. Comme j'en suis resté au CNPF, et donc en retard chronique sur l'essence de l'histoire, pas de soucis avec les patrons sauf bien sur ceux du ptit écho de la mode. Mes salutations iodées du samedi cher Blaise
:-)