"J'ai l'eau autobiographique. J'ai le narcissisme naturel. Ce qui m'aura probablement sauvé d'une noyade dans la psychanalyse c'est tel sauvetage vigoureux de mon père m'apprenant à nager sous le pont de la petite rivière qui traversait notre village.
La Maye, la mère, la Maya, le voile des illusions m'accompagne depuis l'âge de six ans, me drape d'une enveloppe protectrice. C'est tout naturellement que j'ai dérivé vers l'aval de ma vie, porté par ce berceau de joncs, salué pat les foulques et les sarcelles d'été ou d'hiver, jusqu'à l'embouchure où je me tiens, quelques soixante kilomètres années plus tard. J'ai le sentiment que la fluidité est mon élément.
Je m'y réfléchis, la réfléchis, sachant qu'on ne peut capturer le glissement de l'eau que par l'entremise du poème.
.../..."
".../... l'eau ne s'approche que par le poème. C'est une sauvage, une sylvestre qui passe son temps à refléter la verticalité sans jamais se laisser mesurer dans la hauteur. L'eau n'a pas de haut. Comme le poème elle va vers le bas, l'aval,descend jusqu'à une baie, une bouche où elle se volatilise en sonorités. La hauteur, elle la reflète dans une illusion de profondeur. Le ciel, elle l'accueille jusque dans le glissement de ses nuages. Eux vont de conserve avec elle, marchant à la vapeur d'eau et au vent. Ce pour quoi l'eau se prête au poème c'est qu'elle avance devant elle avec une nécessité dramatique. Un commencement, une fin, une source une embouchure.
L'eau est l'aristotélicienne de la poésie. Un fleuve est un vers. Ou encore une phrase mesurée dans la distance. Cependant la métrique de l'eau comporte en elle l'élasticité. Jamais on ne sent nulle part l'interruption d'une césure, jamais des pieds ne boitent. Rares les rivières qui claudiquent, riment mal, ne vont pas jusqu'au bout.
.../..."
Jacques Darras extraits de:"La Maye réfléchit" Editions Le Castor Astral&In'hui
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Frère Emmanuel à fixé le cadre. c'est son côté grand bricoleur.
Ce matin, sur France-Inter, le professeur Delfraissy président du comité consultatif national des tics et cie, marchant sur des oeufs et pour le moins empêtré dans son sujet donne quelques pistes que voici en résumé:
"Ben! Heu! ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non"
pour finir (comme il se doit) par botter en touche en parlant d'autre chose; à savoir: les soins palliatifs.
Faudrait voir à ne pas froisser les curés de toutes obédiences.
Bref, on en reparlera dans 10 ans à la prochaine grosse commission en toute humanité bien entendu.
AMEN
"N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la Morale, c'est que c'est toujours la Morale des autres." Léo Ferré
"Tu les trouves jolies mes fesses" Oui, très"
Je viens d écouter ce jeune couple quelle belles vibrations tous les deux et les paroles est de la poésie profonde.
RépondreSupprimerTu es un very good denicheur de talent pour des êtres très incultes comme moi dans la musique.
Ta premier phrase mériterait
Que tu ecrives un roman ou une belle dense nouvelle 5000 mots
Je suis sur mon smartphone je lirai de mon ordi les couleurs
Very good trip au Penan avec tes belles tomates
Je t embrasse dur les joues du petit jj44
FRANKIE
Bonsoir Frankie.
SupprimerGaétan Roussel a de bien jolis textes et si -comme tu dis: profonds.
J'aime bien aller butiner, fouiner, découvrir, c'est mon côté pécheur à pied à marée descendante et un vieux fond de tiroir de journalisme aussi sans doute...
Bisous
jj
Îjournaliste a la page des arts de la musique, la nature, l œil vacant sur les cris du monde , l humus éclosion
RépondreSupprimer, des explosions,
du present
butiner le miel de ce pêcheur a pied comme tu te dis si justement.
Sur la collines de tes joues barbe légère,
je dépose un baiser a gauche off course on thé footing a l estran de ĺa plage
Frankie