Samedi à bonne enseigne
pour tomber dans le panneau
d'écoutille
et faire le pont
version île de Sant-Nazer
Ô bonne mer
entre la Loire et le fromage
à bon port.
les bretons 5 sur 5
et black and white s'affichent
"nous sommes un peuple
aux colonnes de vent
aux portes estuaires
aux rires de pluie
aux chants d’outre-terre
aux vertèbres de plomb
au masque mortuaire
aux lampes d’argile
aux barrières de feu
aux cris crépusculaires
aux ongles noueux"
aux colonnes de vent
aux portes estuaires
aux rires de pluie
aux chants d’outre-terre
aux vertèbres de plomb
au masque mortuaire
aux lampes d’argile
aux barrières de feu
aux cris crépusculaires
aux ongles noueux"
Paol Keineg
"Dans les contes de nos pères on parlait d'ogres :
Des ogres terrifiants, mangeurs d'hommes.
L'histoire parle d'espèces de fauves au fond
Des forêts : des mangeurs d'hommes.
Quelle horreur et quel dégoût d'y penser.
Cependant, parmi nous, tout près,
il en est qui dévorent les autres. Tout crus, oui.
Des ogres qui sucent le sang jusqu'à la dernière goutte.
- Je ne peux pas croire qu'il existe parmi nous
Des gens aussi cruels, aussi lâches ;
Il faut que ce soient des insensés.
- Non, aveugles ! Oh, ils ont l'œil vif, mais
L'esprit obscurci, ou plutôt le cœur.
Ils ne voient pas comme la vie des autres est difficile
Et ils attaquent, griffent, rongent, écorchent
L'autre jusqu'au dernier sou.
Et toi, travaille si tu veux, jour et nuit, sans cesse
Comme une bête de somme. Pire.
Dimanches, fêtes, chaque jour sans répit,
Jusqu'au cimetière.
Eux par contre se promènent, roulent, font aller
l'éclair de leurs voitures de-ci, de-là,
ils courent après leur plaisir : les ogres.
Et toi, mon pauvre... Gare à toi si tu te trouves
sur leur route avec ta vieille carriole ou
ta vieille jument...
Prends garde !
On t'aplatira comme un œuf, comme un
champignon !
Tu vois bien que toute la route
est à eux...
Avec un peu de chance, pourtant, tu pourras
passer sous une bordée d'injures.
En français, bien sûr. Ça, c'est une langue civilisée."
Des ogres terrifiants, mangeurs d'hommes.
L'histoire parle d'espèces de fauves au fond
Des forêts : des mangeurs d'hommes.
Quelle horreur et quel dégoût d'y penser.
Cependant, parmi nous, tout près,
il en est qui dévorent les autres. Tout crus, oui.
Des ogres qui sucent le sang jusqu'à la dernière goutte.
- Je ne peux pas croire qu'il existe parmi nous
Des gens aussi cruels, aussi lâches ;
Il faut que ce soient des insensés.
- Non, aveugles ! Oh, ils ont l'œil vif, mais
L'esprit obscurci, ou plutôt le cœur.
Ils ne voient pas comme la vie des autres est difficile
Et ils attaquent, griffent, rongent, écorchent
L'autre jusqu'au dernier sou.
Et toi, travaille si tu veux, jour et nuit, sans cesse
Comme une bête de somme. Pire.
Dimanches, fêtes, chaque jour sans répit,
Jusqu'au cimetière.
Eux par contre se promènent, roulent, font aller
l'éclair de leurs voitures de-ci, de-là,
ils courent après leur plaisir : les ogres.
Et toi, mon pauvre... Gare à toi si tu te trouves
sur leur route avec ta vieille carriole ou
ta vieille jument...
Prends garde !
On t'aplatira comme un œuf, comme un
champignon !
Tu vois bien que toute la route
est à eux...
Avec un peu de chance, pourtant, tu pourras
passer sous une bordée d'injures.
En français, bien sûr. Ça, c'est une langue civilisée."
Paol Keineg
"Aussi secrets que les voyages
sont les poèmes
ils ne connaissent
comme les bouteilles à la mer
que le pont
le cœur d'où ils sont tombés. "
sont les poèmes
ils ne connaissent
comme les bouteilles à la mer
que le pont
le cœur d'où ils sont tombés. "
Yvon Le Men
"La Bretagne a t'elle autant de charme
pour border de sable l'horizon
pour colorer mes yeux de ses vagues
et couronner mon front de ses algues
J'ai des landes farouches dans la tête
J'ai des vents parfumés dans l'oreille
Le ressac palpite dans mon coeur
J'ai des huîtres et du vin dans ma bouche..."
pour border de sable l'horizon
pour colorer mes yeux de ses vagues
et couronner mon front de ses algues
J'ai des landes farouches dans la tête
J'ai des vents parfumés dans l'oreille
Le ressac palpite dans mon coeur
J'ai des huîtres et du vin dans ma bouche..."
Gilles Servat
"Je n’aime pas
qu’il y ait en moi
ces espèces de brouillards
qui empiètent sur mon domaine
et ne me laissent pas voir
où je suis, où j’en suis.
Alors j’attaque, je ramasse
tout ce qu’au-dedans je trouve
et tout ce qu’au-dehors j’arrache
Comme clarté ou moyen d’en faire naître.
Dans ce dehors,
les mots percent.
Les mots sont des épées
contre les ventres des brouillards."
qu’il y ait en moi
ces espèces de brouillards
qui empiètent sur mon domaine
et ne me laissent pas voir
où je suis, où j’en suis.
Alors j’attaque, je ramasse
tout ce qu’au-dedans je trouve
et tout ce qu’au-dehors j’arrache
Comme clarté ou moyen d’en faire naître.
Dans ce dehors,
les mots percent.
Les mots sont des épées
contre les ventres des brouillards."
Eugène Guillevic
Milig ar Skanv (Glenmor)
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Découvert chez: "Pour 15 minutes d'amour":
et en bonux:
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spécial copinage (Laurent and Co):
pour la 30em:
Cher Jj 44.
RépondreSupprimerNous ne touchons pas.
Nous savons combien le combat des bretons a de l age pour garder son identité da langue ,
Cela me touche.
A l époque post 68 avec quelques amis nous nous étions installé au pays basque.
Nous louons nos terres a un éleveur de vaches de moutons de chevaux. Nous étions les gardiensdu bétail.
Quand ilsluttaientpour leur pays
Basque , leur langue, leur tradition ils vous associes en frère du même combat, ils veillaient d ailleurs a associer leur dates avec les vôtres ou vis et versa.
J avais monter un groupe de femme
Ca me touche d autant plus qu ils sont aller très loin avec le mouvement Eta rxtremiste, d ailleurs j rn ai connu plusieurs qui allèrent en prison.
J avais monte un groupe de femmes c était absolument necessaire
Dans le vu c est a vous a mon ttetour d allemagne
Pas une image du mouvement.même dans Fr3 région.
Je trouve ça incroyable heureusement que ca existe par toute votre presse.
Ce qui est tellement paradoxale dans ton sujet
Drôle de sans transition
"Le mépris" de Godard.
J ai connu ce réalisateur..
C est pour moi insupportable de le voir la juxtaposé après tout le boulot des bretons
Désolé pour ta revue de presse
.
Je t embrasse.
Merci ti as des textes de poésies exceptionnels.
Bye
FRANKIE GOES TO LA BRETAGNE
BRAVO. A VOUS TOUS C EST SUPERBE ET CONTINUEE
LA FORCE D UN PAYS SE CULTIVE PAR LE RESPECT DE TOUTES LES DIFFERENCES