"« Nous ne voulons pas de ce parc national au cœur de la Brière », résume Denis Dabo, directeur de la fédération départementale des chasseurs. Plus de 500 chasseurs sont autour de lui, vers 17 h 30, ce jeudi 30 juin 2022.
Devant la maison du port de Rozé, à Saint-Malo-de-Guersac, tous sont patients et paisibles. Ce n’était pas le cas quelques heures plus tôt, quand les membres de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et ceux de l’Acrola (Recherche ornithologique 44) sont sortis de leur rencontre avec les trois représentants du ministère. Les chasseurs ont couvert les naturalistes de jets d’œufs, touchant même un représentant de l’État. Personne n’a été blessé.
« Ce parc régional fonctionne très bien, c’est un marais indivis qui se trouve sur 21 communes depuis 1461. Il est géré de manière très sérieuse par des chasseurs, des pêcheurs, des agriculteurs, au sein de plusieurs comités, » poursuit Denis Dabo, chasseur originaire de Guérande, qui déplore toute violence.
Toute la journée, chaque partie prenante du parc a été entendue. C’est-à-dire les membres de la chambre d’agriculture, les chasseurs, les pêcheurs, les associations environnementales et les acteurs du tourisme (promenades en barques). Ce vendredi, ce sera au tour des élus du comité syndical de Brière. « Nous sommes 100 % pour un plan national de sauvegarde des zones humides, termine le représentant des chasseurs, mais pas dans ces conditions. » Ni en Brière"
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