"J'ai choisi les mots comme seule arme, j'ai une confiance tout à fait illimitée en leur pouvoir."
Michel Houellebecq
"Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai."
Boris Vian extrait de: "L'écume des jours"
"Ne pas chercher de récompense… devenir
défaillants au système.
Garder le tressaillement au corps, comme une grâce – sans quoi
on n’est jamais tout à fait réel !
Ne pas se laisser faire. Faire des vagues,
remuer la vase au fond du lac.
Quand des campagnes publicitaires se répandent indécentes
sur la joue en poussière des animaux abattus.
Quand des cimetières marins s’étendent loin des rivages.
Quand les balles tracent à hauteur d’enfants des destins avortés.
Quand les révolutions s’arrêtent pour partir en vacances…
Quand domine le déni de réalité et son martellement :
« le ciel est bleu, les oiseaux chantent ! ».
Quand les négociants bétonnent chaque rigole de vie
parce qu’ils savent que de là vient la menace…
Ne pas remplacer ce qui n’est plus – en aggraver nos choix.
À nos vies de poussières, paupières légères et combatives
contre l’écrasement numérique.
À nos deuils portés – justesse du chant malgré les vocables éparpillés.
Soyons les traces nues, sans défense – le corps entier
trouvé en parcourant le chemin.
Le regard s’ouvre, il se voit dans la perte,
mais au lieu de s’affaisser, il s’embrase, il s’indiscipline,
il se met à décrire l’infini du fossé à l’abri de rien.
Il y a une béance… poèmes aphones
où les mots sont des coupures à fleur de peau.
J’écris à la lumière déchirée de la vitre,
je respire dans des forêts absentes.
Qui marche sur des sables mouvants sait de quoi il parle."
À nos vies de poussières, paupières légères et combatives
contre l’écrasement numérique.
À nos deuils portés – justesse du chant malgré les vocables éparpillés.
Soyons les traces nues, sans défense – le corps entier
trouvé en parcourant le chemin.
Le regard s’ouvre, il se voit dans la perte,
mais au lieu de s’affaisser, il s’embrase, il s’indiscipline,
il se met à décrire l’infini du fossé à l’abri de rien.
Il y a une béance… poèmes aphones
où les mots sont des coupures à fleur de peau.
J’écris à la lumière déchirée de la vitre,
je respire dans des forêts absentes.
Qui marche sur des sables mouvants sait de quoi il parle."
Natanaële Chatelain "Tenir" source Lundimatin
"On oublie rien de ce qu'on veut oublier: c'est le reste qu'on oublie."
Boris Vian
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rubrique santé:
MAIS c'est quoi cette histoire heu! intestinale, entre certains acteurs, services... culturels de la ville et l'idée qu'ils se font ou se feraient de l'art contemporain?
Ansi donc après le tube digestif qui s'expose en front de mer (parcours estuaire) nous assistons à une nouvelle exposition au Grand Café portant le joli nom de: "chambre froide"; remarquons qu'en ces périodes de chaleurs à venir tout cela devrait être sans doute rafraichissant.
Seulement, après une visite rapide (et toujours en partie non accessible aux personnes à mobilité réduite...) ben nous restons heu! comment dire sur notre (in)digestion.
Nos grand(e)s timonier(e)s de la kulture estuairienne auraient-ils un problème présentement avec leur deuxième cerveau?
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"Même quand le vent souffle
Même quand ça nous touche
Il faut faire avec
Il faut y aller
Même si ça nous blesse
Même si c'est l'ivresse
Sans jamais savoir sur quoi compter
Sur quoi compter
Si tu n'es pas sage
Si tu n'as pas l'âge
Tu n'auras que tes
Yeux pour pleurer
Tu as le message
Fais-en bon usage
Ne laisse personne te baratiner
Te baratiner
On nous a tant et tant trompés
On nous a tant et tant aimés
On nous a tant et tant
Tant et tant
Paralysés
Même quand l'avalanche
Démolit les branches
Restent les racines
Reste l'orée
Seul dans la tourmente
Seul dans la soupente
Rien à se faire pardonner
Faire pardonner
On nous a tant et tant trompés
On nous a tant et tant aimés
On nous a tant et tant
Tant et tant
Paralysés
Debout dans l'orage
Même si le courage
N'est pas tous les jours
Au rendez-vous
Même quand le vent souffle
Même quand ça nous touche
Et nous laisse aux lèvres
Un goût salé
On nous a tant et tant trompés..."
Philippe Djian
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DANSE PASSANTE du 9 au 22 juillet
une manifestation poétique de Nantes à Redon
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Coucou JJ 44
RépondreSupprimerFidèle a ton écriture tes.mots
Nous nourrissent de célestes émotions et pousse la vie a.ne pas être frileuse pour aller a l exposition congélateur
Voir la beauté de l'hymen gros colons et les intestons grêles c est gonfle
A tes choix sont aldentes.
"La grande bouffe" Francesco
J ai oublie le nom de famille
Mais un gars comme toi mon frere' tu connais' tes lecteurs aussi.
Tu as lu la pire orthographe
Mais tu as bien signe je t embrasse fort avant qu on ne le puisse encore.
D ailleurs je crois que dans mon billet. Il y a une photo de toi
Le zèbre c est de ta fracture picturale
Ce soir mercredi
Le grand atelier sur la 5
15 ecrivains attendus
Bye JJ 44
Coucou Frankie
Supprimerpour la grande "abbuffata" j'en étais resté à Marco mais ptêt que je n'ai pas tout compris...
Joli programme pour la soirée du mercredi ; la 500eme de la grande librairie ça s'arrose, à la rentrée Trapenard remplacera Busnel, c'est le jeu des chaises musicales, Ainsi va la vie.
Je file vers le poste et je pense bien à toi;
communion des ondes
bisous chez vous
:-)
jj
Ton clip le groupe lrs paroles la rythmique les choregraphie s balaise JJ 44
RépondreSupprimerTu as des oreilles d enfer un petit fils de ferre comme toi
frankie
Je suis heureuse que tu es vu la dernière du grand atelier de la 5. J ai pris mon pied de voir tous ces écrivains aimes adultes inconnues' il y avait du catactere c etait bon bon bon.
SupprimerJ ai fait une première recorrection il y a encore
Mais j ai coupe le superflu et aiguise certains angles pour les points du présent.
Je vais lire tes anciens. J ai besoin et le désir de bonnes.lecture et images.
Et j ai mis ton nom sous la.photo du zèbre je suis presque sur qu elle est de toi
toutes proportions gardées bien entendu...
Supprimerl'émission de la cinq était superbe même si je ne l'ai pas regardée jusqu'à la fin pour cause d'endomissement prématuré...mes années de travail de nuit on quelque peu perturbé mon rythme circadien...
RépondreSupprimerje ne me souviens plus du "zèbre" (j'ai parfois "la mémoire qui flanche") m'enfin ...