Il avait une drôle de frimousse le ciel, ce matin là.
Mais non, je n'étais pas passé derrière avec mes crayons de couleur. virtuels
C'était du naturel et plutôt ressemblant avec ce que j'avais vu de mes yeux vu
Lulu!
Le dôme avait rangé ses oripeaux quelque peu malmenés par le dernier coup de tabac faisant mumuse avec le littoral.
Bref la terrasse "panoramique" prenait ses quartiers d'hiver et cela collait parfaitement avec le sens d'une histoire d'ébauche de novembre.
-dirons-nous- j'épiais au sortie du port, l'un de ses nouveaux rafiots croisant la côte ces derniers temps
et chargés de fournir le matos au futur parc éolien qui s'échafaudait -lentement mais surement- à une trentaine de miles de mon perchoir.
Certes, pour répondre à mon interlocuteur me chuchotant dans l'oreillette, j'aurais pu prendre quelques clichés du "Wonder" machin chose faisant ses adieux au front de mer à coups de corne et escorté par des remorqueurs aux jets d'eau fantaisistes-comme le veut la tradition-.
Mais voilà, la foule des grands jours ne m'inspirait guère et puis pour trouver une place raisonnable , il aurait fallu me pointer dès potron-minet et tout ça pour faire la presque même photo que quelques dizaines de milliers d'autres clampins dont certains équipés d'impressionnants braquemarts optiques avec lesquels je ne voulais ni ne pouvais d'ailleurs rivaliser...
Je m'intéressais donc à celui dont tout le monde se foutait en me souvenant du vieil adage :"Vaut mieux une petite qui frétille qu'une grosse feignasse"
Et puis à l'heure de la COP 26 et sa blablature pour V.I.P. (deux pâtés 3 aber).: Cherchez l'erreur.
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