Dimanche 24 octobre
Au pays de R'don
où les filles tapent du pied et sautent en rond...
enfin !
selon la traditionnelle chanson à danser (le pilé-menu)
reprise par (feu) les trois Jean de Nantes.
Comme beaucoup de "beuglantes" du genre,
elle ne brille pas par sa grande heu! intelligence
mais il s'agit avant tout de danser z'et donc: que celui qui a rocké ou slowé sur un tube anglais
sans en comprendre (fort heureusement...) les subtiles paroles
me lance la première bière (sans mousse merci).
Au confluent de la Vilaine et de l'Oust, en Haute-Bretagne ,Redon organise chaque année
son Festival de "la Bogue d'Or" qui célèbre dans une bien joyeuse ambiance, les marrons (châtaignes pour les intimes),
pas du meilleur cru cette année: de petite taille et assez colonisé (par le balanin , petit insecte pondeur faisant des trous des ptits trous, encore des ptits trous, mais pas très classe) -selon les connaisseurs et
sseuses m'accompagnant- (une histoire de météo sans doute)
Personnellement; je n'ai pas été trop contrarié n'étant pas vraiment fan en général et heu! en particulier également, ou alors infusé dans le délicieux vin chaud servi sous les halles par des chefs médaillés;
A ce propos, le verre, au prix tout à fait sympathique de cinquante centimes, subissait une certaine inflation en déambulant dans les rues pour culminer à 2,50 sur les quais dans l'enceinte proprement dite des festivités. M'enfin! passons.
Et la Bogue d'Or , outre la foire à la teillouse (châtaigne pour les pas intimes),, sa braderie et sa fête foraine, c'est aussi une grande fête populaire ou l'on danse, chante (et saute en rond ?hi!hi!hi! n.d.c.), conte, joue... avec des concours d'éloquence, de poésie, d'humour sur un plancher du tonnerre et des rires à foison.
Comme on dit en Aveyron: Oh macarel, ça fait du bien(g)
".../... Voici la leucémie bretonne
Et le mensonge qui nous assomme
Béatifie nos assassins
Le père Maunoir devenu saint
Et Du Guesclin notre grand homme.../..." -Gilles Servat extrait de: "An Alarc"h"
Et le mensonge qui nous assomme
Béatifie nos assassins
Le père Maunoir devenu saint
Et Du Guesclin notre grand homme.../..." -Gilles Servat extrait de: "An Alarc"h"
Dans un bar de la ville, à quelques encablures de la voie ferrée où se croisaient dans une pastorale échevelée des TER bilingues et des TGV Atlantique, je taillais un bout de bavette avec le patron affable du lieu, qui m'appris rapidement qu'il était corse en me demandant si je n'avais rien contre les dits-corses ? ce à quoi, je répondis prestissimo et sans trop réfléchir: "Of Corse" il me renvoya alors un sourire indulgent ou compatissant , allez savoir, en tout cas sans rancune puisqu'il m'entraina à l'intérieur de son bar pour me dévoiler une toile qu'il décrocha du mur et posa sur une table en m'expliquant qu'il s'agissait d'une peinture faite par Yvan Colonna depuis sa cellule (dont le numéro d'écrou figurait à l'arrière de la toile) et représentant les deux dirigeants actuels de la collectivité territoriale de son pays.
C'est ainsi que s'acheva la promenade dominicale en pays de R'don
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Un peu, beaucoup, passionnément...
Sur les meurs de l'EHPAD,
un peu dur -de la feuille- non?
il n'y a plus qu'une saison
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