"Notre avenir est une course entre la puissance croissante de notre technologie et la sagesse avec laquelle nous l'utiliserons."
Stephen Hawking - astrophysicien cité par Guillaume Pitron dans "L'enfer numérique-voyage au bout d'un like"
"Depuis, Internet a permis aux technologies numériques de coloniser
chaque recoin de notre planète. À force de transmuer la moindre action
tangible en processus informatique, tout ce que nous entreprenons
aujourd'hui recèle une dimension digitale. Dormir est un acte numérique
pour qui a installé une application sur son téléphone pour mesurer ses
cycles de sommeil; prier est une action numérique si nous téléchargeons
sur le Web une méditation proposée par quelque communauté religieuse; un
combattant de Daech qui guerroie en Syrie agit dans le monde numérique
car les données de géolocalisation de son mobile sont conservées par les
États-Unis dans le cadre du programme «Gallant Phoenix» visant à le
traduire, un jour, en justice; câliner son chat est tout autant une
activité numérique si l'idée nous prend de diffuser les ronronnements
du dit félin sur les réseaux sociaux."
Guillaume Pitron
"Rappelez-vous qu'il faut regarder les étoiles, pas vos pieds. Essayez de
donner du sens à ce que vous voyez et de vous interroger sur
l'existence de l'Univers. Soyez curieux. En toutes circonstances, il y a
toujours quelque chose à faire, et à réussir. N'abandonnez jamais.
Faites confiance à votre imagination. Faites advenir le futur"
Stephen Hawking
" Rien n'est plus mort
Qu'un oiseau mort
Tombé par terre
Mort, deux fois mort
D'être sans vie et sans ses ailes
Rien, sauf l'amour à qui l'on a coupé les ailes
Rien n'est plus mort
Qu'un amour mort
Rien n'est plus seul
Qu'un homme seul
Avec sa peine
Doublement seul
D'avoir perdu son âme même
Et qui a tué l'amour, l'oiseau aux larges ailes
Et sans amour
Sa vie de meurt
Mais que faut-il
Dis, que faut-il
Que faut-il faire ?
Tu l'as visé
Quand il planait dans la lumière
Pendant longtemps tu l'as visé, que faut-il faire ?
Il est trop tard
Quand l'oiseau part
Contre le sol
Contre la mort
Contre la terre
Couche-toi seul
Sans ton amour, avec ta peine
Y a plus de ciel, cache ton front au cœur des pierres
Brèves de nichoir ( sur l'air de:mésanges dans nos campagnes):
- Bientôt la Toussaint Jean-Louis Murat sort un nouvel album
-A Saint-Brévin les pins,un loup traverse la route bleue sans regarder...oui, oui, un loup, pas un sanglier., certains disent qu'il s'agissait d'un vieux loup de mer mais l'info n'a pas encore été vérifiée.
-Le "Wonder of the seas" qui trône actuellement en cale nazairienne va prendre le large vendredi prochain vers 17h (pleine mer) et il filera sur Marseille pour un dernier maquillage avant de rejoindre la Floride pour sa première croisière.Initialement prévu pour barboter en mer de Chine et transporter des pékins moyens plus plus, pour des raisons conjoncturelles, finalement il sera visible en Méditerranée courant mai.
où les filles tapent du pied et sautent en rond...
enfin !
selon la traditionnelle chanson à danser (le pilé-menu)
reprise par (feu) les trois Jean de Nantes.
Comme beaucoup de "beuglantes" du genre,
elle ne brille pas par sa grande heu! intelligence
mais il s'agit avant tout de danser z'et donc: que celui qui a rocké ou slowé sur un tube anglais
sans en comprendre (fort heureusement...) les subtiles paroles
me lance la première bière (sans mousse merci).
Au confluent de la Vilaine et de l'Oust, en Haute-Bretagne ,Redon organise chaque année
son Festival de "la Bogue d'Or" qui célèbre dans une bien joyeuse ambiance, les marrons (châtaignes pour les intimes),
pas du meilleur cru cette année: de petite taille et assez colonisé (par le balanin , petit insecte pondeur faisant des trous des ptits trous, encore des ptits trous, mais pas très classe) -selon les connaisseurs et
sseuses m'accompagnant- (une histoire de météo sans doute)
Personnellement; je n'ai pas été trop contrarié n'étant pas vraiment fan en général et heu! en particulier également, ou alors infusé dans le délicieux vin chaud servi sous les halles par des chefs médaillés;
A ce propos, le verre, au prix tout à fait sympathique de cinquante centimes, subissait une certaine inflation en déambulant dans les rues pour culminer à 2,50 sur les quais dans l'enceinte proprement dite des festivités. M'enfin! passons.
Et la Bogue d'Or , outre la foire à la teillouse (châtaigne pour les pas intimes),, sa braderie et sa fête foraine, c'est aussi une grande fête populaire ou l'on danse, chante (et saute en rond ?hi!hi!hi! n.d.c.), conte, joue... avec des concours d'éloquence, de poésie, d'humour sur un plancher du tonnerre et des rires à foison.
Comme on dit en Aveyron: Oh macarel, ça fait du bien(g)
".../... Voici la leucémie bretonne Et le mensonge qui nous assomme Béatifie nos assassins Le père Maunoir devenu saint Et Du Guesclin notre grand homme.../..." -Gilles Servat extrait de: "An Alarc"h"
Dans un bar de la ville, à quelques encablures de la voie ferrée où se croisaient dans une pastorale échevelée des TER bilingues et des TGV Atlantique, je taillais un bout de bavette avec le patron affable du lieu, qui m'appris rapidement qu'il était corse en me demandant si je n'avais rien contre les dits-corses ? ce à quoi, je répondis prestissimo et sans trop réfléchir: "Of Corse" il me renvoya alors un sourire indulgent ou compatissant , allez savoir, en tout cas sans rancune puisqu'il m'entraina à l'intérieur de son bar pour me dévoiler une toile qu'il décrocha du mur et posa sur une table en m'expliquant qu'il s'agissait d'une peinture faite par Yvan Colonna depuis sa cellule (dont le numéro d'écrou figurait à l'arrière de la toile) et représentant les deux dirigeants actuels de la collectivité territoriale de son pays.
C'est ainsi que s'acheva la promenade dominicale en pays de R'don
« Faut-il penser Ouessant comme un paysage puissant ou plutôt comme une
manière de se réconcilier avec l’écoulement du temps, avec le cosmos, et
avec soi-même ? Il ne m’a pas fallu plus de dix minutes, et sans avoir
visité l’étage, pour projeter de vivre là désormais, et peut-être d’y
trouver l’étrange arrangement horoscopique et sentimental du retour à
l’écriture. Mais je sentais aussi que cette maison me demandait quelque
chose pour elle-même et que je me devais d’y vivre en restaurant,
admirant et respectant ce patrimoine. Vingt ans ont passé au point que
le lieu s’est superposé dans mon rêve à l’espace invisible de la
littérature. Et tout ce que je dis de cette maison historique qui a sa
vie propre, je pourrais aussi bien le dire de cette vieille demeure,
sans cesse à restaurer et repeindre qu’est la vie intérieure. »