"Il entra par la porte du fond
Celle qui donne sur la mer, sur sa petite enfance..
Derrière lui,
Un goût d’illusions perdues
Quelques poussières d’étoile
Le rouleau des marées
Le visage d’un enfant,
Une lettre de son père.
D’abord, ne pas se perdre
D’abord, se reconnaître
Nous avons erré longtemps dans la multitude, l’anonymat,
Dans l’effroyable course du temps, nous avons eu parfois très peur !
Il faut dire que nous n’étions pas préparés
Pour une telle froidure,
il faut dire que la route fut semée d’embûches,
et le doute puissant...
Mais, des voix se dressent,
Des visages s’ouvrent,
Des appels s’amplifient...
Il est temps de battre chamade
De renouer avec sa force
D’amarrer son désir à l’encre du chemin
Il n’est jamais trop tard
Tu es vie,
Tu es vent,
VIE-VENT !"
Môrice Bénin
"Écrire
S’écrire
S’encrier de ses cris
De ses hurlements muets
Chanter des sons étrangers
En pure ligne de l’indicible,
S’enivrer du champagne des mots et des musiques
Pour se soustraire
Le temps d’un éclair
À sa solitude..../...".
Môrice Bénin
"Il n'y a que deux conduites avec la vie : Ou on la rêve ou on l'accomplit."
René Char
Rentrée littéraire
ou
lit: mer air
en langage des signes
démasqué.
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