lundi 27 avril 2020

qui sait, un jour


Tout est  simple et compliqué à la fois.

Une rue dénudée à peine vêtue de fleurs et de quelques ombres précaires.
Un silence à découvrir des sons, ceux qui étaient couverts comme l'on dit: "juste avant" par le mouvement quasi incessant de la ville.
Ainsi, à l'aube, une autre fois, lorsque j'ai pointé le bout de mon nez à la porte pour m'absorber de l'humeur du jour...
j'ai découvert  avec surprise et ravissement, qu'un coq sonnait l'appel du réveil matinal, à quelques encablures de la maison. 
il était sans doute là depuis longtemps et je n'en savais rien...
Ainsi par la grâce d'un poulailler, je me suis alors transporté du côté d'un village aveyronnais que j'aime arpenter en long, en large et en travers aussi.

Tout est  simple et compliqué à la fois.

Les relations humaines mélange de" Bonjour" souriants et suspicion au fond d'autres regards croisés à distance réglementaire.
La  colère débordante de certains dans la queue d'attente à l'ouverture des portes du marché et le paisible d'autres tellement plus calmes et patients.
Les collègues de boulot et le vivre ensemble révélé à l'aune d'une menace omniprésente et absconde.
Mon détachement peu à peu pour cause de retraite à venir et de page à tourner dans quelques mois.

Tout est  simple et compliqué à la fois.

Le goéland niché comme chaque année sur la haute cheminée là-bas et que je regarde longuement à la jumelle. Bientôt l'oisillon donnera de la voix et un peu plus tard battra des ailes pour prendre son vol et aussi parfois se louper comme celui récupéré un jour dans le jardin...
Les fleurs du jasmin commencent à tomber, je les récupère dans une soucoupe pour parfumer la maison, c'est légèrement capiteux et cela me rappelle ma grand-mère et son Arpège de chez Lanvin,
un peu écoeurant à force.

Tout est simple et compliqué à la fois.
et je voudrais bien voler.

Qui sait, un jour...






Reçu de ALL-OUT:


Imaginez : vous ouvrez votre journal local un matin et vous apprenez que votre ville s'est déclarée « ville sans LGBT ». Comment vous sentiriez-vous maintenant que votre ville ne vous considère plus comme l'un de ses habitants ?
Pour des milliers de Polonais·es, ce cauchemar est désormais réalité.
Depuis le début de l'an dernier, près de 100 municipalités polonaises ont tout simplement interdit ce qu'elles appellent l'« idéologie LGBT » et autorisé les discriminations sous prétexte de « protéger la famille traditionnelle ». De puissantes associations ultra-conservatrices inspirent et soutiennent ce déluge de haine.
Mais nous pensons que nous pouvons convaincre ces villes polonaises en leur envoyant un message d'amour de la part de leurs jumelles en Europe et partout dans le monde.
Demandez aux villes jumelles de s'unir pour les personnes LGBT+ dans les « villes sans LGBT » de Pologne.

                                                        \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[
Découvert chez: "Rue des Douadores" 


2 commentaires:

  1. J'avoue le coq près de chez moi, les files agaçantes, le détachement progressif de certains centres d'intérêts aussi, ...et pour ma der des der une curieuse fin (manquerait plus que l'on me fasse "sortir" mi-juillet et ce serait complet!)
    Me manque le goéland sur son piquet, mais bon, je m'arrange avec le nid du merle dans la haie.
    A suivre...

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  2. Bonsoir Christine.
    Je me rends compte que de nombreuses personnes ont des anecdotes de ce genre en virus-land. Est-ce donc que nos sens sont exacerbés en cette étrange époque?

    Que la nuit vous soit douce
    :-)

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