Animal, on est mal
On a le dos couvert d'écailles
On sent la paille
Dans la faille
Et quand on ouvre la porte
Une armée de cloportes
Vous repousse en criant
"Ici, pas de serpent!
On a le dos couvert d'écailles
On sent la paille
Dans la faille
Et quand on ouvre la porte
Une armée de cloportes
Vous repousse en criant
"Ici, pas de serpent!
[...] Gérard Manset
Envoyé par Clo:
"Ils sont confinés où les 1ers de cordée?
Les mêmes constantes clamées haut et fort le sanitaire, l"économique,l'éducation , le loisir
On peut s'attendre à un déconfinement partiel et sélectif des ainsi de suite.
Les vieux emmurés jusqu'à Noël
Les oisifs jusqu'à l'arrière arrière saison
Les retraités solvables et consommateurs allez savoir
Les intermittents voire plus tard que tard
Nous sommes déjà les otages de vos postures, du semblant de votre efficience.
Allons
nous continuer à soutenir l'économie étatique de plus en plus onéreuse
puisque notre seule liberté est de respirer l'air des vitrines
réfrigérées des supermarchés.
Nous nous précipitons, en conscience, vers le sans contact, bancaire d'abord, à défaut de croiser 1 regard ou 1 sourire.
N'est ce pas déjà 1 acte d'incivilité à l'heure de la distance sociale et de son périmètre réglementé.
Je
n'applaudis plus au 20 HEURES des infirmières, non par manque de
respect pour leur métier, il y a bien peu de temps,ce même pouvoir
n'hésitait pas à les gazer
Qu'en sera-t-il de l'amnésie collective, qui à chaque fois caractérise notre monde.
Une
pensée particulière pour les Uber, livreurs de hamburgers ou tout
autre denrée de 1ère nécessité aux planqués du confinement."
"Mes yeux sans bruit, dessinent le cri,
De mes colères enfouies sous terre,
Je ferme la porte à clé,
Je n'ai rien vu passer,
Ni l'ombre de mon passé
Ni le trou du passé,
Mon silence déborde
Sur ma silhouette en désordre,
Et divulgue tout fort
Ce que j'ai mis sous coffre-fort,
Il parle de mon enfance,
Il raconte mon coeur en transe,
Il a trahit ma confiance et délivre ma dernière danse,
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout te dire,
Je reste silencieuse,
Je me fait les mains creuses...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout me dire,
Je vois que dans la ville,
Je file et me défile...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout leur dire,
Je promets au futur,
D'un présent qui perdure...
Quand naît l'envie d'écrire,
Oui l'envie de tout dire,
J'ai le coeur…"
De mes colères enfouies sous terre,
Je ferme la porte à clé,
Je n'ai rien vu passer,
Ni l'ombre de mon passé
Ni le trou du passé,
Mon silence déborde
Sur ma silhouette en désordre,
Et divulgue tout fort
Ce que j'ai mis sous coffre-fort,
Il parle de mon enfance,
Il raconte mon coeur en transe,
Il a trahit ma confiance et délivre ma dernière danse,
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout te dire,
Je reste silencieuse,
Je me fait les mains creuses...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout me dire,
Je vois que dans la ville,
Je file et me défile...
Quand naît l'envie d'écrire,
L'envie de tout leur dire,
Je promets au futur,
D'un présent qui perdure...
Quand naît l'envie d'écrire,
Oui l'envie de tout dire,
J'ai le coeur…"
Laurie Darmon
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