dimanche 16 février 2020

et tu te demandes ce qu'il cherche à dire


Au quai boomer
qu'ils disaient.
Là-dessus, le psy conventionné a répondu qu'il fallait bien tuer le père
pour devenir un homme.
Le père pas la mer...
hu!hu!hu!
Sur! qu'à force de touiller un drôle de brouet générationnel "nos énarques" branluchons
nés avec une cuillère en argent (liquide) dans le bouche n'ont pas facilité l'entente cordiale
entre les rejetons de service et leur ah! sans dents.
Boomer, Boomer
Et je remets  le son...
Voui! je reconnais qu'on en a bien  profité de la trilogie des glorieuses:
 sex and drugs and rock and roll.
De quoi se sentir coupable?
Heu! ben non, en ce qui me concerne quand j'y pense au détour de quelque rêve,
cela ressemble plutôt à de la nostalgie (camarade) qu'autre chose
Et si c'était à refaire ?
Dame! je ressors illico mes pataugas bouffées aux mythes
et on the road again

 Allez! "Le temps est loin de nos vingt ans" aussi  "Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.../..."

et Bonne chance...








"Tous les hommes que tu as connus
Te disaient qu'ils ne voulaient plus
Donner les cartes pris comme dans un piège
C'est dur de retenir la main
D'un homme qui cherche plus loin
Qui veut atteindre le ciel pour se livrer
Et qui veut atteindre le ciel pour se livrer

Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger

Maintenant un autre étranger
Semble vouloir que tu ignores ses rêves
Comme s'ils étaient le fardeau de quelqu'un d'autre
Tu as vu cet homme déjà
Donner les cartes avec son bras en or
Mais maintenant tu vois sa main est figée
Oui maintenant tu vois sa main est figée

Mais tu n'aimes pas regarder
Un autre homme fatigué
Déposer toutes ses cartes comme une défaite
Tandis qu'il rêve jusqu'au sommeil
Dans l'ombre tu vois comme une fumée
Une route qui monte derrière sa tête
Une route qui monte derrière sa tête

Tu lui dis d'entrer et de s'asseoir
Et en te retournant tu vois
Que la porte de ta chambre reste ouverte
Et quand tu prends sa main, il dit
N'aie pas peur ma tendre amie
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger
Ce n'est plus moi, oh mon amour, l'étranger

J'ai attendu toujours certain
De te revoir entre les trains
Bientôt il va falloir en prendre un autre
Oh je n'ai jamais eu tu sais
Pas le moindre plan secret
Ni personne pour me conduire
Et tu te demandes ce qu'il cherche à dire
Oui tu te demandes ce qu'il veut dire

En bas au bord du fleuve demain
Je t'attendrai si tu veux bien
Là tout près du pont qu'ils construisent
Puis quitte le quai pour un wagon-lit
Tu sais qu'il cherche un autre abri
Qu'il n'avait jamais été un étranger
Qu'il n'avait jamais été un étranger

Et tu dis d'accord, le pont ou bien ailleurs, je viendrai

Puis ramassant les cartes
Qui sont restées là sur la table
Tu sais qu'il t'a laissé très peu pas même son rire
Comme tous les joueurs il cherchait
La carte qui est si délirante
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre
Qu'il n'aura plus jamais besoin d'une autre

Un jour penchée à ta fenêtre
Il te dira qu'il veut renaître
Au monde que ta tendresse lui cache
Et sortant de son portefeuille
Un vieil horaire de train, il dit:
Je t'avais prévenue je suis étranger
Je t'avais prévenue je suis étranger"


Léonard Cohen "The Stranger Song" traduction/arrangements: Graeme Allright






2 commentaires:

  1. voilà, j'ai écouté Graeme Allwright et sa "sacrée bouteille"
    je ne connaissais pas ce chanteur ! puis j'ai écouté Léonard
    Cohen "the stranger song", du temps où sa voix était claire
    encore ! mais je l'ai adoré jusqu'au bout.
    j'ai adoré aussi ton texte au début du post : une pépite !
    à bientôt et merci de ta visite

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    Réponses
    1. Bonjour Marty
      Graeme Allwright a rythmé mon adolescence version feu de camp...
      un peu comme Hugues Aufray avec Dylan, le néo-zélandais french singer a en autre traduit et interprété des textes de Cohen.

      Belle journée
      :-)
      jj

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