Les sanglots longs
des goémons
de l'automne
blessent mon coeur
d'une langueur monotone.
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Changement d'heure
prenant des airs d'y penser
aux
farandoles de soupe
mettant des couleur aux joues de la nuit.
Hommage
d'estime à la grande cuillère
au bol
ou
à l'assiette creuse
companeros des alternances froides, humides,
témoins de nos encouragements à se rapprocher
des sources de chaleur.
déclinaison de nos imaginaires maraîchés.
avec des grands slurps ou pas
le verre de rouge, une noix de beurre, un peu de crème, du poivre en grain, et fleur de sel.
Rien n'est trop beau pour se faire la belle
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"Esseulé
J'ai peur de devenir fou
Je vois danser les orages
J'ai peur de devenir fou parfois
Esseulé
J'ai peur de devenir fou
Je vois danser les orages
J'ai peur de devenir fou parfois
Esseulé
Esseulé
Sur la forêt la foudre s'abat
Je sens sa chaleur
J'ai peur de devenir fou parfois
Esseulé
Sur la forêt la foudre s'abat
Je sens sa chaleur
J'ai peur de devenir fou parfois
Esseulé
Quand tout devient, quand tout devient si noir
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Esseulé
Je te vois courir nue
L'asphalte se fend sous tes pas
Je crois devenir fou parfois
Esseulé
Je te vois courir nue
L'asphalte se fend sous tes pas
Je crois devenir fou parfois
Esseulé
Esseulé
Te souviens-tu de nous?
Les phares effleurent ton visage
Je crois devenir fou parfois
Esseulé
Te souviens-tu de nous?
Les phares effleurent ton visage
Je crois devenir fou parfois
Esseulé
Quand tout devient, quand tout devient si pâle
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Au fond de tes yeux
Laisse-les
Laisse-les…"
Laisse-les…"
Izia Higelin
Regarde derrière la glace, soulève la
couverture des nuages tout à toi et respire encore
doucement d'autres paysages, d'autres rêves où tu pourrais
accrocher les rides comme un trophée sur tes illusions bricolées et
revendiquer enfin la gloire pour chacun et la nostalgie
pour tous.
Aux
premières peintures du jour, quand le sommeil te lâche parce qu'il
n'a plus rien à te dire, dans la pénombre des repères, pour ne
pas encore déranger l'ordre du sage chaos qui
t'habite, tu soulèves gentiment le rideau du grand capharnaüm
qui trône en son boulevard et tu te dis qu'enfin tout peut arriver
puisque tu n'attends vraiment plus rien.
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