Comme si de rien naissait:
L'écume des jours.
Comme si l'anti-chambre d'un temps à venir
baignait depuis toujours dans une vague amniotique.
Comme si l'Histoire qu'on se donne à coeur d'approcher
nageait entre les eaux et courants porteurs.
Comme si tout s'écrivait et s'effaçait
dans la même opportunité des marées,
sans qu'on puisse jamais vraiment y comprendre quelque chose,
à peine une suggestion
dans le vol d'un cormoran.
Comme si on y croyait encore à la postérité de l'horizon.
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"Le goût de l'exil"
Du Pays-Basque nord au Kurdistan sud
A lire chez: KEDISTAN
photo Kedistan
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"Nous
sommes des crâneurs de la vie; notre chaos est plus noble que celui des
autres, notre course moins absurde, notre vision plus neuve. Nous
pensons que nous sommes en train de tout inventer, alors que tout est
déjà là, depuis le début et même avant. Et que rien ne nous attend de
plus ou de mieux. Rien.
A part bien sûr.
A part bien sûr.
L’essentiel.
Qui ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval.
Qui ne se trouve pas.
Que nous devons aller chercher à coups de pelle
Dans les terrains minés
Dans les terrains minés
Chaque jour
Chaque jour
Nous travaillerons à être moins crânes Et plus en vie."
découvert dans: "La Mer Rouge"
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L’idée de ce
documentaire de création m’est venue au fil des rencontres en voyage.
Souvent, lors de conversations, la Beat Generation, Kerouac, furent de
bons passeports, des moyens de commencer la découverte d’autres
personnes qui elles aussi avaient lu ces auteurs. Que ce soit aux Etats
Unis, en Algérie, en Géorgie, en France, je me suis retrouvé dans de
belles situations grâce à Kerouac.
En Bretagne, j’avais rencontré quelques années auparavant les
organisateurs du festival Kerouac à Lanmeur, qui m’ont à leur tour
présenté d’autres personnes. Ce qui est intéressant avec Kerouac, c’est
que les personnes l’aiment ou le détestent. Et c’est vrai qu’il n’est
pas aisé d’avoir un avis simple sur le personnage. Je n’ai jamais été
fan de lui, mais j’aime beaucoup certains aspects de son écriture et de
sa vie, comme j’en déteste d’autres. Au travers de ce documentaire, j’ai
eu envie de partager avec les auditeurs cet amour-haine, de faire
entendre aussi des sons que j’avais collecté un peu partout, dans les
mêmes endroits où j’avais parlé avec des personnes de Kerouac et de la
Beat Generation. Deux de mes amis, Arthur Gillette et Thomas Puechavy
avaient monté un groupe de musique du nom du héros de Sur La Route,
Moriarty. Je leur ai proposé que l’on s’enferme dans un studio de la
maison de la radio, que je leur diffuse les extraits d’enregistrements
collectés sur mes routes, et qu’ils improvisent des textes et chansons.
Ce fut une belle expérience Beat, et cela nos a donné envie de nouveau
de partir vers d’autres routes, ensemble.
>>> un Atelier de Création Radiophonique d'Arnaud Contreras,
réalisé par Marie-Laure Ciboule. Lire la suite sur KuB :
https://www.kubweb.media/page/jack-kerouac-moriarty-obsession-bretonne-arnaud-contreras/
Moriarty - Kerouac
INTENTION
d’Arnaud Contreras (2012 - 59')
L’idée de ce documentaire de création m’est venue au fil des rencontres
en voyage. Souvent, lors de conversations, la Beat Generation, Kerouac,
furent de bons passeports, des moyens de commencer la découverte
d’autres personnes qui elles aussi avaient lu ces auteurs. Que ce soit
aux Etats Unis, en Algérie, en Géorgie, en France, je me suis retrouvé
dans de belles situations grâce à Kerouac.
En Bretagne, j’avais rencontré quelques années auparavant les
organisateurs du festival Kerouac à Lanmeur, qui m’ont à leur tour
présenté d’autres personnes. Ce qui est intéressant avec Kerouac, c’est
que les personnes l’aiment ou le détestent. Et c’est vrai qu’il n’est
pas aisé d’avoir un avis simple sur le personnage. Je n’ai jamais été
fan de lui, mais j’aime beaucoup certains aspects de son écriture et de
sa vie, comme j’en déteste d’autres. Au travers de ce documentaire, j’ai
eu envie de partager avec les auditeurs cet amour-haine, de faire
entendre aussi des sons que j’avais collecté un peu partout, dans les
mêmes endroits où j’avais parlé avec des personnes de Kerouac et de la
Beat Generation. Deux de mes amis, Arthur Gillette et Thomas Puechavy
avaient monté un groupe de musique du nom du héros de Sur La Route,
Moriarty. Je leur ai proposé que l’on s’enferme dans un studio de la
maison de la radio, que je leur diffuse les extraits d’enregistrements
collectés sur mes routes, et qu’ils improvisent des textes et chansons.
Ce fut une belle expérience Beat, et cela nos a donné envie de nouveau
de partir vers d’autres routes, ensemble.
>>> un Atelier de Création Radiophonique d'Arnaud Contreras,
réalisé par Marie-Laure Ciboulet. Lire la suite sur KuB :
https://www.kubweb.media/page/jack-kerouac-moriarty-obsession-bretonne-arnaud-contreras/
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Rubis KUB
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