"Une seule rame faite de plus rien et peut-être tu verrais l'autre rive?
Tu as beau te pencher, cette rame ne se trouve pas dans les mots,
les mots sont les vagues où tu dérives, cette échappée de mots qui t'étouffent,
ce trop plein qui se déverse.
Ne se trouve pas cette rame dans la pitié de toi-même.
Bien au-delà.
peut-être dans cette fête de ton corps soudain vide de questions;
sec et silencieux comme l'arbre dont la rame est tirée."
Pierre-Albert Jourdan "Rame"
"N'emporte pas un lourd bagage pour tes excursions,
juste une pointe de lucidité à tes souliers.
Car cela monte beaucoup pour tes artères.
Comme bagage emporte une fleur d'amandier,
cet ongle bref sur la douceur de l'air.
.../..."
Pierre Albert Jourdan "extrait de: "Du bagage"
illustration source: Toile
La vie de château
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PROGRAMME
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"Je sens la peur qui monte
La folie nous rend fous
Moi je ne veux pas vivre
Sous les verrous
Je veux au bout du compte
Et même si c'est raté
Pouvoir chercher le livre
Qui dit la vérité
Et oublier les belles voitures et le fric
La retraite et les flics
La politique... épique
Oublier la sécurité sociale
Les allocations familiales
La promotion... idéale
Quand je vois cette ronde
Qui tourne autour de nous
Moi je veux être libre
Par-dessus tout
Je veux briser mes chaînes
Et même si c'est raté
Pouvoir trouver le livre
Qui dit la vérité
Et oublier les impôts les militaires
Les rubans aux boutonnières
La mode avec... ses critères
Oublier les hypermarchés tout en vrac
Aux longues griffes rapaces
Qui vous enlacent
Voraces
Oublier, la presse le sexe la télé
Les H.L.M. quantifiés
Et bien sur la publicité
Oublier les personnages magnifiques
Au mille projets utopiques
Au langage philanthropique
Oublier,
La folie nous rend fous
Moi je ne veux pas vivre
Sous les verrous
Je veux au bout du compte
Et même si c'est raté
Pouvoir chercher le livre
Qui dit la vérité
Et oublier les belles voitures et le fric
La retraite et les flics
La politique... épique
Oublier la sécurité sociale
Les allocations familiales
La promotion... idéale
Quand je vois cette ronde
Qui tourne autour de nous
Moi je veux être libre
Par-dessus tout
Je veux briser mes chaînes
Et même si c'est raté
Pouvoir trouver le livre
Qui dit la vérité
Et oublier les impôts les militaires
Les rubans aux boutonnières
La mode avec... ses critères
Oublier les hypermarchés tout en vrac
Aux longues griffes rapaces
Qui vous enlacent
Voraces
Oublier, la presse le sexe la télé
Les H.L.M. quantifiés
Et bien sur la publicité
Oublier les personnages magnifiques
Au mille projets utopiques
Au langage philanthropique
Oublier,
la la la la la la la... "
Jeanne-Marie Sens
j'adore le temps, le vent, le sel qui transforment en rouille et le texte de cette chanson. 1973 et rien ne change !
RépondreSupprimerQuelques images Ouessantines où vent et sel jouent si bien avec la matière.
SupprimerJ'ai retrouvé par hasard cette chanson de Jeanne-Marie Sens et j'ai réalisé que je n'avais pas oublié les paroles
(toujours aussi actuelles)
:-)