Au Saint-Izaire Blues Festival
Dans la cour du château
on danse sur Mojo
Machine
bretons de Pontivy
en transhumance aveyronnaise.
Grimpe là haut et tu verras
entre deux riffs de gratte
une lune toute rougissante
sous les clins d'oeil de Mars
;
Fait chaud le blues et sa putain de bière cévenole brillant sous les lampions.
Attablés au jardin,
nous faisons honneur au généreux casse-croûte de ventrèche
et aux "Poly-Sons" organisateurs et parfaits aubergistes.
Les Baby-boomers se seraient-ils donnés rendez-vous en médiévale blues attitude ?
Autour de nous le public est majoritairement sénior avec... comment dire, un je ne sais quoi de:
ça fait longtemps qu'on écume les prés musicaux et se us et coutumes.
Bien calé sur un banc accueillant je souris à mes voisins habillés sixties et largement septuagénaires en train de se faire des papouilles aux herbes locales et je me dis alors que tout n'est pas perdu
au royaume des aînés
qui font des pieds de nez
au monde des pisse-froid
d'en bas.
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