mercredi 17 janvier 2018
j'écris pour apaiser
"Quand tu ouvres les yeux je vois ton coeur
Quand je ferme les yeux je vois le monde"
proverbe bouddhiste
" Prés de l'eau prés de l'au-delà
Prés de l'eau de la fontaine
Prés de l'eau de la fontaine Prés de l'eau de la fontaine se trouve mon mécène
Que j'aime autant que les arbres, le vent
Qui battent le temps, le temps d'une mesure
Et au fur et à mesure que le chant avance
La faune et la flore et les métaphores
Entrent en transcendance en transformation (bis)
Dieu des dieux
Dieu du feu
Dieu de toutes les fibrilles
Il est beau le bruit du bois
Il est beau le bois
Il est beau le bois...
Le bruit du bois
Il est beau le bois duquel je viens et je viens
Vous dire que j'ai rien à dire.
Mais que l'on respire mieux là-bas
Sur le haut plateau, prés de l'eau de la
Fontaine qui insuffle la vie
Prés du Zéphyr celui qui inspire à la transformation(bis)
Dieu des dieux
Dieu du feu
Dieu de tous les chaînons
Je ne mangerai pas ta pomme, pas ta pomme
Non je ne mangerai pas ta pomme
Non je ne mangerai pas de ta nourriture
Nourriture d'une terre dont la sève est sûre
Et le fruit amer, d'une culture forcée
Par la main de l'homme
En dépit des dieux
Ceux qui avec nous sont prêts à tout
Pourvu qu'on leur laisse la transformation"
Dick Annegarn
Le dernier rêve
"Par pans entiers ou successifs ou d'un coup de poing rageur définitif,
nous pouvons tout détruire,
carboniser le moustique, la baleine,
rendre l'eau sulfureuse et la pierre agressive.
Nous avons conquis le pouvoir total de transformer objets et corps vivants en un vide éternel
où la mort même ne laissera de trace en aucune mémoire...
Mais le dernier rêve du dernier homme,
dur les ruines incohérentes du décor final,
je le vois flottant hors du temps rayonnant de patience millénaire..."
Armand Monjo extrait de "Dans la peau du monde."
"J'écris pour apaiser les scrupules de l'herbe,
pour mettre un peu d'amour dans le foyer du vent,
pour permettre à l'oiseau de s'éveiller proverbe,
pour agrandir l'espace, éterniser l'enfant,
pour opposer des faits d'écorce et de pelage
aux dénis du lexique, aux gommes du savoir,
si je dis que le hêtre est une vierge sage,
je retarde d'un feu l'enchère et l'abattoir.
J'écris pour réchauffer blé neuf et jeune vigne
dieu plus encor que l'homme à la merci du gel;
j'écris pour rassurer, j'écris pour rendre digne,
pour que la solitude ait un nom de famille,
pour implanter un lieu qui ne soit pas mortel."
Jean Rousselot extrait de: "Maille à partir"
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très beau billet
RépondreSupprimerc'est une profession de foi su mon
j'écris pour apaiser
la peau du monde
je t'embrasse fort
ton mot hier m'a fait beaucoup de bien
merci
tu as une très grande intuition
sur ce qui se passait dans mon blog
Bonsoir Frankie
SupprimerRavi que cela te plaise et un grand merci pour cette si gentille missive
Bisous
:-)
Moi aussi, j'écris pour apaiser, pour m'apaiser. Heureusement qu'il y a les mots pour apaiser les maux.
RépondreSupprimerTes photos sont très belles, Jean-Jacques. Merci.
Bel après-midi à toi. :-)
Coucou Françoise
SupprimerDésolé de répondre bien tard à ton gentil message....
Merci pour tes mots HAUT porteurs
et belle journée à toi
:-)
j'avions oublié
RépondreSupprimermais où ai-je la tête?
j'ai pris ces photos un matin d'hiver au lac de Grand-Lieu
(sud-loire-Atlantique)
2em plus grand lac de l'hexagone si je ne m'abuse (docteur)
;-)