mercredi 7 juin 2017
né dehors
Galet-jade
Encore un vert please pour chasser le bleu des âmes.
Hautes ou basses tensions
d'un monde
du dedans
comme né dehors.
Pas besoin d'avoir le pied marin.
Non!
Juste un peu d'équilibre,
peut-être
pour faire sa part des choses
et regarder au delà de la prunelle
ce qu'on ne voit pas mais que l'on imagine
derrière la perspective
de son champ d'action
de grasse mat.
"Le rivage
une lisière un seuil
une invitation à ne pas choisir
entre la terre et l'eau
le proche et le lointain
le poing serré et l'oeil
écarquillé
Une obligation de funambule
face aux propos
tenus par le cordage des certitudes
Une route
parmi nos insolubles
brisée
jetée entre
le pain et le feu
la pierre et l'écume.../...
.../...
J'aime le consentement des océans
à cette profondeur
juste
et modeste
à cette humilité
.../...
.../...
Parfois
l'horizon se défait
le ciel et la terre mêlent leurs sangs
passent des serments
qui suspendent
au milieu des airs
les navires croisant au large
et des confins estompés
naît comme un égarement
une famine
plus rien au loin
à outrepasser
nulle part où désobéir."
Antoine Choplin extraits de: "Les cargos glissent à l'horizon des rues"
écrit à l'occasion d'une résidence d'écriture au Centre de Culture populaire de Saint-Nazaire
".../...
La nuit et le jour sont des les dimensions cosmiques du genre humain.
Mais le rythme du cosmos n'est pas un destin pour l'humanité, il fournit plutôt une indication
sur la possibilité de multiplier les poins de vue.
Les indistinctions nocturnes peuvent être convoquées bien avant l'aube,
chaque fois que paraît le désir de vivre sans témoin.
Pour peu que l'on se souvienne de la nuit, il est possible de faire varier librement les impératifs du jour.
L'homme est un être capable d'éclipses."
Michaël Foessel- extrait de: "LA NUIT vivre sans témoin"
Photos: Camille
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