dimanche 4 juin 2017
il y a trop
Il y a trop de mots
et peut-être pas assez.
Je croise ta parole et j'essaye d'en faire un collier,
seulement,
trop fragile, il se casse;
et les points de suspension
roulent partout sous les meubles,
dans les coins les plus reculés
d'une mémoire poussiéreuse qu'on ne rattrape plus,
ou alors à priori,
au minimum...
même pas syndical.
Il y a trop de mots
et peut-être plus assez,
pour se retrouver
entre les lignes
les guillemets grand ouverts
à chercher leur becquée
à avaler de l'air
à force de ne plus savoir le fermer
l'avaloir
qui prend la mouche.
Il y a trop de maux
et peut-être
plus assez du silence
qu'on cherche toujours à couvrir
de babillages
pour qu'il n'ait plus froid
en soie
en toit
On noie...quoi?
Il y a trop de mots
qu'il faut trier
pour retrouver les sens ciel
et l'histoire qui se débrouille avec l'Histoire
en majuscule
dans sa bulle,
en minuscule
dans sa nuit
etc
Tu crois?
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