vendredi 18 décembre 2015
tranche de nuit
Dépatouille-toi me dis-je lorsque je paume le fil d'une l'histoire
et m'emmêle les pinceaux
sur la toile de mes nuits de veille.
Débrouille les ficelles du métier
seul sur scène
et sa Loire à côté.
Et puis,
plus tard
éclaircis tes idées,
à l'aube du nouveau jour qui pointe son nez
et sonne l'heure de la récré.
Débauche des vérités épicées
mais vite barrées aux oubliettes,
comme dans la chanson de l'autre.
Tu sais:
A bicyclette
La ville s'ébroue
Je lâche prise au vent
dans le nez.
On se croise à peine.
Chacun trop pressé sans doute
d'en découdre avec son ombre.
Toi au début d'une affaire à résoudre
et moi,
à l'épilogue de la mienne,
Maintenant,
me voilà dans de beaux draps
et je compte bien sur les galets
pour m'endormir
photo: Marc Racineux
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