samedi 28 novembre 2015

pas toujours





Aucun idéal
                       aucune cause

aucun combat...
                                même le plus aimable, 
le plus avantageux,
 le plus digne de confiance...
                                                    ne mérite que l'on s'y plonge éperdument.

 

envoyé par Chantal  de Paris

".../...Comme c’est étrange l’Histoire avec un grand H Avec cette Hache de guerre, cette épée de Damoclès, ce couperet de mort qui vous saisit n’importe où, n’importe quand à n’importe quel moment
Et oui extrêmement étrange que des événements tels que ces attentats à Paris, cette mort de ce qui existait qui n’existera plus, permette puisse permettre une « sorte" de renaissance. Born again ! Parler, se parler, réfléchir, se réfléchir
Parce que ça cause à tous les étages, à tous les âges, croyez moi, ça cause dans les familles, dans le hall de mon immeuble, entre « djeuns » ça parle, ça se parle
Verbatim du jour : « Eh toi, tu crois quoi ? Que ce mec qui se fait exploser il s’y connaît en explosifs, non mec, y’a des gens éduqués derrière ça, y’a des intellos… »
Et moi je parle avec mon fiston qui vit avec moi. Lui comme moi on a du mal à se sortir de l’actualité, mon gosse zappe de BFM à des enquêtes plus approfondies, moi je fouille avec frénésie l’actualité papiers. Il se construit… Je vérifie qui écrit, qui parle, j’approfondis, j’essaie Olivier Roy ? ouais j’ai déjà entendu parler de ce mec là. Que dit-il ? C’est important. De tous temps quand c’était compliqué, j’ai eu besoin de « penseurs », de passeurs de savoir. alors je me renseigne, celui-là oui il est ok, je crois ! Mais cette chronique dans Médiapart, vraiment ? à moitié ok ! Trop tôt, mal fait ? Incomplet ? Je ne sais pas trop, malaise en tous cas…
Et puis aussi bien sûr parler avec son cœur, avec sa douleur sortir ses tripes, offrir des fleurs. Alors ça oui c’est absolument nécessaire. Se rappeler, parler de ses souvenirs, d’événements que l’on a vécus, nous les plus âgés, semblables et… non pas tout à fait quand même ! Parler de ses nuits folles au Bataclan. De ses soirées jusqu’au bout de la nuit à refaire le monde, à rire, à s’aimer et se le dire aux terrasses de café Mêler l’affectif, l’intime et le politique, le « social » parce que c’est exactement AINSI que l’on est devenus ce que nous sommes et c’est exactement AINSI que s’est construit ma philosophie de la vie Et, c’est encore AINSI que je veux léguer, transmettre ce que j’en ai saisi, des points de repère, des points cardinaux, de la littérature, de la poésie, des images, des écrits, des films, de la musique, de l’Art. Une ouverture d’esprit. .../..."

"On ne peux pas toujours suivre le temps du monde."
Mathieu Riboulet

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