vendredi 18 septembre 2015
aperçu
Pensez à moi,
mais n'imaginez rien
ou alors à tout va et sa course d'antipodes
dans les marais du baragouin.
Interprétez puisque nous ne saurions faire autrement,
vous et moi,
et tous nos semblables débiteurs.
Pensez à moi,
c'est ainsi qu'on existe
dans l'abouchement
sans douleur
dans l'agrégation
et l'hypothèse de l'accrochage,
mais encore dans la concomitance des émotions,
ou l'entrevue des possibles,
la conjonction des coïncidences.
Pensez à moi
et oubliez-moi vite
au croisement des hasards
d'une entre-rue
et je vous promets d'en faire autant
en ce qui vous concerne.
A l'angle de la suivante.
Je n'y peux rien.
Tout est déjà rangé au fond de mon anamnésie.
Et puis un jour peut-être
...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
On pense à mille et une chose
RépondreSupprimeron pense tant qu'on oublie
on pense un temps
on oublie un temps
puis on pense à nouveau
puis on oublie à nouveau
on y repense
de peur d'oublier
où, quand, quoi, qui ?
c'est si compliqué de penser
qu'on préfère oublier
à moins de préférer
oublier de penser.
Des fois, je demande au fiston, le matin, s'il n'a pas oublié son cerveau dans un jeu vidéo... aussi. ;-)
RépondreSupprimerje pense aussi...
RépondreSupprimer;-)